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N’oublions pas de réciter un acte de réparation ce jour-là.
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Lettre de liaison n° 150 (31 mai 2023)
Chers amis,
Après avoir entendu la Sainte Vierge demander une nouvelle fois de réciter le chapelet tous les jours (voir précédente lettre de liaison), Lucie lui demanda la guérison d’un malade. Notre-Dame lui répondit : « S’il se convertit, il guérira durant l’année. » Cette courte phrase n’est pas la plus connue des paroles de Notre-Dame à Fatima. Pourtant, elle mérite de figurer parmi les plus importantes.
La conversion précède nécessairement la guérison
Bien que brève, la réponse de la Sainte Vierge contient une leçon d’un grand intérêt. Elle est parfaitement dans l’esprit de l’Évangile. En effet, le plus souvent ce n’est qu’après la conversion du cœur que Jésus guérit les corps. Il suffit parfois d’un simple acte de foi, comme pour l’aveugle de Jéricho qui cria : « Fils de David, aie pitié de moi ». Jésus lui répondit : « Va, ta foi t’a sauvé » et lui rendit la vue. Autre exemple : la guérison de la femme atteinte d’un flux de sang. Une fois que la femme eut touché son manteau, Jésus lui dit : « Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie. » L’Évangile est rempli d’exemples similaires. Jusqu’à la dernière minute, Jésus a agi ainsi, comme le montre l’exemple du bon Larron.
Pourquoi Dieu agit-Il ainsi ? À vrai dire, nous ne Lui laissons guère le choix. Lorsqu’Il nous comble de biens matériels ou autres, nous finissons le plus souvent sinon par L’oublier, tout au moins par Le mettre au second rang. Arrive la moindre difficultés, nous nous tournons alors vers Lui pour demander guérison, travail, réussite, … etc. Lui qui nous aime tant, qui nous a aimé jusqu’à donner son propre Fils, attend en retour que nous L’aimions. Mais souvent, nous ne nous rappelons son existence que lorsque des difficultés surgissent. Mettez-vous à sa place. Que feriez-vous pour attirer l’attention d’un être aimé qui ne répondrait que dans les difficultés ?
Dieu nous laisse libre. Si nous ne nous tournons vers Lui que dans les difficultés, Il nous laissera nous y confronter pour que nous revenions à Lui. Au contraire, si nous L’aimons encore plus dans les satisfactions terrestres, Il nous les laissera. C’est nous qui choisissons. Mais Dieu est miséricordieux et si nous revenons sincèrement à Lui, de tout notre être, et définitivement, alors la souffrance aura joué son rôle et Il la fera disparaître. Mais si une fois guéri ou comblé, nous recommençons à l’oublier, ce qui hélas arrive trop souvent, alors Il nous laissera à nouveau affronter la souffrance, seul moyen que nous Lui laissons pour que nous nous tournions vers Lui. Voilà pourquoi Notre-Dame a dit : « S’il se convertit, il sera guéri dans l’année. »
Cette guérison que nous pouvons obtenir par notre conversion, ne concerne pas uniquement les maux physiques individuels ; celle-ci peut aussi obtenir la guérison des souffrances morales ou des maux dont notre société est atteinte et dont nous souffrons aussi : immoralité publique, guerres, etc. C’est d’ailleurs un des enseignement de l’Ange dans son apparition de l’été 1916 ; en expliquant la nécessité d’offrir des sacrifices, il dit : « De cette manière, vous attirerez la paix sur votre patrie. »
Mais qu’est-ce que se convertir ?
Nous nous faisons souvent une fausse idée de la conversion. Beaucoup s’imaginent qu’elle consiste à s’imposer d’austères mortifications, à renoncer à ce que nous avons, voire à rentrer au couvent, … Se convertir, c’est avant tout revenir à Dieu. Et pour que nous comprenions bien en quoi consiste ce retour, l’Évangile offre à notre réflexion de nombreux exemples de conversion : Marie-Madeleine, la Samaritaine, la femme adultère, Zachée, l’enfant prodigue, saint Pierre après avoir renié Jésus trois fois, le publicain, le bon larron, saint Paul, etc. Ces diverses conversions concernent des hommes de toutes conditions et dans toutes les situations possibles. Parmi tous ces exemples, il y a sûrement une situation qui se rapproche de la nôtre.
Se convertir, ce n’est pas changer notre façon de vivre (sauf bien sûr s’il y a, dans notre vie, des points en désaccord avec la loi divine et qu’il convient donc de corriger) ; c’est remettre Jésus-Christ dans notre vie. C’est faire ce que nous faisons habituellement, mais en le faisant pour, avec et en Jésus, au lieu de le faire égoïstement. C’est respecter sa loi dans notre vie quotidienne. « Aime et fais ce que tu veux » disait saint Augustin. Dans son Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge, saint Louis Marie Grignion de Montfort demande de « commencer, continuer et finir toutes ses actions par elle [la Sainte Vierge], en elle, avec elle et pour elle afin de les faire par Jésus-Christ, en Jésus-Christ, avec Jésus-Christ et pour Jésus-Christ notre dernière fin. » (n° 115)
Ceci consiste essentiellement à nous conduire comme Notre-Seigneur l’a indiqué à sœur Lucie, à savoir respecter sa loi et accomplir son devoir d’état (voir lettre de liaison n° 145). Voilà la véritable conversion que Dieu nous demande.
Bien sûr, il existe des cas où Dieu demande plus, notamment à ceux qui veulent s’approcher d’une plus grande perfection. « Va ; vends tout ce que tu as ; donne-le aux pauvres ; (…) puis viens et suis-moi » dit Jésus au jeune homme riche (Marc X, 17-25). Ainsi Dieu appelle certains qu’Il a plus particulièrement comblé de grâces, à une vie plus parfaite, comme la vocation sacerdotale ou religieuse. Mais pour la plupart d’entre nous, Il se contente de dire : « Va et ne pèche plus » comme le fit Jésus à la femme adultère (Jean VIII, 3-11).
Difficulté de la conversion
Vu comme cela, se convertir est simple, car la loi divine est claire et nombreux sont ceux qui l’ont suivi ou la suivent. De plus si nous avons besoin de guérir, les moyens proposés sont eux aussi simples comme le montre l’exemple de Naaman le Syrien (2 Rois V, 1-14) ou des dix lépreux (Luc XVII, 11-18). Notre-Seigneur ne demande pas de grandes pénitences ou de durs pèlerinages. Non, Il demande simplement de respecter sa loi et d’accomplir son devoir d’état dans la joie, malgré le caractère souvent monotone de la vie quotidienne : mère de famille, travail à la chaîne, ...
Malgré tout, la conversion est le plus souvent difficile, car nous avons de mauvaises habitudes bien enracinées. Notre nature a été abîmée par le péché originel qui nous pousse à nous éloigner de la voie tracée par Dieu. S’il y a de nombreux exemples de conversion dans l’Évangile, il y aussi hélas des exemples de non-conversion : le jeune homme riche, Pilate, Judas, … plusieurs pharisiens, … même le grand prêtre ! C’est le triste apanage de la liberté humaine. Et pourtant, tous pouvaient constater la bonté et la sainteté de Notre-Seigneur. Malgré cela, soit ils n’ont pas voulu ouvrir les yeux, soit ils ont refusé de modifier leur mode de vie. Dieu nous laisse libre. C’est pourquoi Notre-Dame dit : « S’il se convertit ». Ah que ce "si" est parfois difficile à entendre ! Combien nous aimerions que certaines choses se fassent sans notre concours !
Il est vrai que certains se sont mis dans des situations parfois si inextricables qu’en sortir semble impossible à vue humaine. Que l’on pense à tous ceux qui, s’étant remariés après un divorce, ont eu des enfants avec celui ou celle qui n’est pas et ne peut pas être leur époux ou épouse légitime devant Dieu. Situation particulièrement difficile qu’il ne nous appartient pas de juger : nous ne connaissons par leur for interne ; nous ne devons pas les juger ; seul Dieu peut le faire. « Ne jugez pas et vous ne serez pas jugé ; ne condamnez pas et vous ne serez pas condamné ; remettez et il vous sera remis. » (Luc VI, 35) Par contre, si dans leur conduite, des actes sont non conformes à la loi divine, c’est un véritable devoir de charité de le leur rappeler dans la mesure où il est dans notre devoir d’état de le leur dire. « Est, est ; non, non. » (Mat V, 37) Condamner le pécheur : non ; mais condamner son péché : oui.
Alors comment faire pour se convertir dans ce cas ? Il faut l’aide divine Il nous faut la grâce divine. « Sans moi, vous ne pouvez rien faire. » (Marc X, 26-27) Sans l’aide du Ciel, impossible de corriger certaine situation.
Comment se convertir
Se reconnaître pécheur
La première condition est de se reconnaître pécheur ; c’est d’avoir une claire conscience de notre triste état. Sans cette conscience, impossible de demander vraiment la grâce nécessaire. Pour cela, l’exemple du bon larron est particulièrement utile méditer. Il n’y avait pas situation plus désespérée ; il n’avait plus la possibilité de se racheter par une vie vertueuse. Mais il reconnut humblement son état. Il dit à son compagnon : « Ne crains-tu donc pas Dieu, toi non plus, condamné que tu es au même supplice ? Pour nous, c'est justice, car nous recevons ce qu'ont mérité nos crimes ; mais lui, il n'a rien fait de mal. » Puis il dit à Jésus : « Seigneur, souvenez-vous de moi, quand vous serez parvenu dans votre royaume.» Quel extraordinaire aveu ! Non seulement, il reconnaît sa faute. Mais, sans doute par une inspiration divine, il ose demander la grâce d’être sauvé ! Avouez qu’il ne faut pas manquer de culot ! Mais cet aveu le sauvera pas et lui permettra de demander sincèrement la grâce d’être sauvé… et de l’obtenir ! Jésus lui répondra « Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le Paradis. » (Luc XXIII, 40-43)
Méditons cet exemple. Bien sûr, il faut éviter de vivre comme le bon larron durant sa vie. Mais son exemple montre dans quel esprit nous devons demander à Dieu la grâce de notre conversion. À vue humaine, c’est difficile, voire impossible avec les seules forces humaines. Mais à Dieu, rien n’est impossible.
Avoir un bon directeur de conscience
Pour avoir cette claire conscience de notre état et pouvoir ainsi demander sincèrement la grâce d’en sortir, il faut se faire aider ; il faut un bon directeur de conscience. Il faut qu’un saint prêtre nous renvoie une image réelle de ce que nous sommes. Beaucoup n’osent pas aller voir un bon prêtre de peur d’entendre ce qu’il risque de leur dire. C’est sûrement là une des plus grandes difficultés de la conversion. Mais c’est absolument nécessaire pour bien prendre conscience de la situation dans laquelle nous nous trouvons, de notre indignité, de la nécessité que nous avons tous de nous convertir.
À ce sujet, il faut éviter d’écouter ceux qui, de nos jours, tentent d’édulcorer la loi divine, notamment la loi morale, en prétendant qu’elle est mieux comprise de nos jours. Même si certains hauts prélats, et même très hauts prélats, tentent d’assouplir cette loi (ou même de la changer), affirmant que l’Église a "enfin" (!) mieux compris, que nous sommes devenus adultes, … n’écoutons pas ce langage inspiré par le prince du mensonge. Dieu ne change pas. Les commandements de Jésus n’ont pas changé. Ils sont clairs. Depuis 2 000 ans, l’Église les a toujours enseignés de la même façon. Cet enseignement constant, aucun évêque, aucun cardinal, aucun pape, aucun concile n’a le pouvoir de l’interpréter dans un sens différent de celui dans lequel il a été interprété pendant vingt siècles. C'est pourquoi, de nos jours, trouver un bon directeur de conscience ou un bon confesseur peut s'avérer parfois difficile. Mais Dieu qui est la bonté même, ne nous refusera pas de nous en donner un si nous le Lui demandons.
Dieu nous donne les moyens
Cependant, avoir une claire conscience de ce que nous sommes réellement ne suffit pas : il faut ensuite agir en conséquence. Dieu est miséricordieux et ne nous demande pas quelque chose d’impossible, aussi compliquée soit notre situation. Et les moyens pour obtenir notre guérison sont simples : la guérison de Naaman le Syrien le prouve ; celle des dix lépreux également. Il en est de même pour la lèpre du péché. C’est une constante dans la Bible : l’action demandée aux hommes est toujours une action simple et à leur portée. Dieu connaît nos limites et ne nous demande jamais l’impossible.
Or que nous demande Dieu aujourd’hui ? Dieu ne nous demande pas de nous recouvrir d’un sac et de nous asseoir sur de la cendre. Aux dix lépreux, Jésus dit simplement : « Allez vous montrer aux prêtres ». Pour nous aujourd’hui, cela veut dire avoir un bon directeur, comme nous venons de le dire.
Mais ce n’est pas le seul moyen. Dieu a toujours donner les moyens de se relever. À sainte Marguerite-Marie, Il a donné la dévotion à son Sacré Cœur, promettant entre autres : « Les âmes tièdes deviendront ferventes. Les âmes ferventes s’élèveront à une grande perfection. »
À Fatima, par la voie de sa mère, Dieu nous a donné deux autres moyens :
- Le premier est la récitation du chapelet. Juste avant de dire « S’il se convertit, il guérira dans l’année », la Sainte Vierge a renouvelé sa demande sur le chapelet. (Voir lettres de liaison n° 148 et n° 149) Ce rappel à cet endroit indique sûrement que c’est le remède le plus approprié pour guérir.
- Le deuxième moyen, révélé par l’Ange et Notre-dame, est d’offrir les sacrifices de notre vie quotidienne. (Voir notamment dans la lettre de liaison n° 145 ce que dit sœur Lucie sur l’accomplissement du devoir d’état dans le respect de la loi divine, dans ses lettres ou réponses à Mgr Ferreira, à John Haffert, …)
Voilà ce que nous demande Dieu aujourd’hui. Un jour, sœur Lucie confia au père Fuentès comment elle avait compris cette nécessité d’offrir les sacrifices :
Mes cousins François et Jacinthe se sont sacrifiés parce qu’ils ont toujours vu la Très Sainte Vierge très triste en toutes ses apparitions. Elle n’a jamais souri avec nous et cette tristesse, cette angoisse que nous remarquions chez Elle, à cause des offenses à Dieu et des châtiments qui menacent les pécheurs, pénétrait notre âme et nous ne savions qu’inventer en notre petite imagination enfantine comme moyens pour prier et faire des sacrifices.
Quand bien même nous ne serions capable que de faire peu, ayons confiance que Notre-Dame nous aidera à nous convertir, à nous sortir des situations les plus inextricables, comme le bon larron. Cette puissance du recours à la Sainte Vierge a été remarquablement illustrée par saint Alphonse de Liguori dans son livre Les gloires de Marie. Voici par exemple une histoire parmi les nombreuses qu’il rapporte :
Un homme marié vivait dans le désordre. Son épouse, femme vertueuse, ne pouvant le persuader de renoncer au péché, le pria de vouloir au moins, dans cet état misérable, pratiquer quelque dévotion envers la Mère de Dieu, ne fût-ce que de la saluer en récitant un Ave Maria toutes les fois qu'il passerait devant une de ses images. Il consentit à observer cette pratique.
Une nuit que ce malheureux était sorti dans le dessein de se livrer au péché, il aperçut de loin une lumière, s'approcha et vit que c'était une lampe qui brûlait devant une statue de Marie tenant entre ses bras Jésus enfant. Il récite l'Ave Maria selon sa coutume ; mais ensuite, quel objet s'offre à ses regards ! Le divin Enfant lui apparaît tout couvert de plaies fraîchement ouvertes et d'où le sang tombe à grosses gouttes.
Épouvanté et en même temps attendri, considérant que c'était lui qui, par ses péchés, avait ainsi déchiré les membres de son Rédempteur, il se mit à pleurer ; mais il remarqua que Jésus lui tournait le dos. Alors, tout pénétré de confusion, il eut recours à la sainte Vierge, et lui parla ainsi : « Mère de miséricorde, votre Fils me repousse ; je ne puis trouver d'avocate plus bienveillante ni plus puissante que vous, qui êtes sa Mère ; ô ma Reine, assistez-moi, priez-le pour moi. » La Mère du Sauver lui répondit par sa statue : « Vous autres, pécheurs, vous m'appelez Mère de miséricorde, mais, en même temps, vous ne cessez de faire de moi une mère de misère, en renouvelant continuellement la passion de mon Fils et mes propres douleurs »
Néanmoins, comme Marie ne sait jamais renvoyer sans consolation celui qui se jette à ses pieds, elle se tourna vers son divin Fils et le pria de pardonner à ce malheureux. Jésus continuait de montrer de la répugnance à accorder ce pardon ; mais la sainte Vierge, déposa son cher Enfant dans la niche, se prosterna devant lui, en disant : « Mon Fils, je ne me relève pas, je reste ici à vos pieds, si Vous ne pardonnez à ce pécheur. − Ma Mère, dit alors Jésus, je ne puis rien vous refuser : vous voulez qu'il lui soit pardonné ; pour l'amour de vous, Je lui pardonne, faites-le venir baiser mes plaies ». Le pécheur s'approcha tout en larmes ; et, à mesure qu'il baisait les plaies du saint Enfant, elles guérissaient aussitôt. Enfin, Jésus l'embrassa en signe de réconciliation. Dès ce moment, cet homme changea de conduite, mena une vie édifiante, et donna des marques d'une ardente dévotion à la bienheureuse Vierge, qui lui avait obtenu une faveur si grande.
Voilà ce que peut obtenir la récitation habituelle d’un simple Ave Maria ! Alors chaque jour récitons notre chapelet (ou au moins une partie) et offrons, pour la conversion des pécheurs, les sacrifices qu’exige notre devoir d’état.
Conclusion
Voilà quelques actions bien concrètes qui peuvent nous conduire à une véritable conversion, aussi bien ceux qui ont un dur chemin à faire pour retrouver une vie d’union avec Dieu, que ceux qui, jusqu’ici, ont eu la chance ne pas trop s’en écarter. Car tous nous avons à nous convertir, les tièdes pour devenir fervents, les fervents pour s’approcher plus de la perfection.
De plus, en agissant ainsi, nous ferons la joie de Dieu ! Car « il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentir. (…) Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent. » (Luc XV, 7 et 10) « O felix culpa ! » pourrions-nous dire, comme dans l’Exultet. Car notre conversion nous offre la possibilité de faire la joie de Dieu ! Alors demandons bien à Notre-Dame de nous accorder cette grâce de la conversion et de nous guérir de toutes nos infirmités.
En union de prière dans le Cœur Immaculé de Marie.
Yves de Lassus