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De plus, pour la première demande, non seulement Notre-Dame l’a exprimée à chaque apparition, mais par deux fois, elle a précisé : « Récitez le chapelet tous les jours pour avoir la paix. » (les 13 mai et 13 juillet 1917). Cette demande fait donc partie des conditions pour avoir la paix.
La deuxième demande a aussi été exprimée plusieurs fois. Notre-Dame l’a renouvelée le 19 août 1917 et l’Ange de la Paix l’avait déjà formulée l’année précédente (apparition de l’été 1916) en précisant : « De cette manière, vous attirerez la paix sur votre paix. » Car, la conversion des pécheurs est bien une condition pour avoir la paix dans le monde. En effet, les guerres sont les conséquences de l’inconduite des hommes. Par conséquent, si les pécheurs cessent de pécher, les guerres cesseront. C’est donc bien une autre condition pour avoir la paix.
À ces quatre demandes, il nous semble nécessaire d’en ajouter une cinquième qui a une importance particulière, car elle est constituée des toutes dernières paroles prononcées par Notre-Dame à Fatima : « N’offensez pas davantage Dieu, Notre-Seigneur, car Il est déjà trop offensé. » Il est bien de prier pour la conversion des pécheurs, mais nous sommes nous-même pécheurs, et nous devons aussi nous convertir. Cette demande est donc tout à fait complémentaire de nos sacrifices pour la conversion des pécheurs. En conséquence, si la conversion des pécheurs est une condition pour avoir la paix, notre propre conversion l’est également.
Ainsi, pour nous accorder la paix, Notre-Dame a exprimé cinq demandes. Deux ont été exprimées au futur (« Je viendrai demander ») ; les trois autres ont été exprimées au présent. Si nous voulons vraiment la paix, il convient donc de nous assurer que ces différentes demandes ont bien été satisfaites et, si ce n’est pas tout à fait le cas, de voir comment les réaliser au plus vite.
En bonne logique, celles exprimées au présent sont prioritaires sur celles exprimées au futur. Or ces trois demandes exprimées au présent ne dépendent que de nous : réciter notre chapelet tous les jours, offrir les sacrifices de notre vie quotidienne pour la conversion des pécheurs et observer la loi divine pour ne plus offenser Notre-Seigneur. Si nous voulons la paix, nous devons donc sans tarder les satisfaire. Il ne tient qu’à nous de le faire ! Personne ne pourra le faire à notre place. De plus, nous devons non seulement les mettre en pratique, mais aussi inciter notre prochain à faire de même, en particulier en faisant connaître à nos proches le message de Fatima. Mesurons-nous bien que, de notre assiduité à suivre ces demandes de Notre-Dame, dépend la paix pour le monde ? C’est ce qu’affirmait sœur Lucie au père Aparicio dans une lettre que nous avons déjà citée plusieurs fois dans les précédentes lettres de liaison : « De la pratique de cette dévotion [la dévotion au Cœur Immaculé de Marie], unie à la consécration au Cœur Immaculé de Marie, dépendent pour le monde la paix ou la guerre. »
Le message de Notre-Dame est donc clair : si nous voulons la paix, nous devons commencer par satisfaire les demandes qu’elle a exprimées à Fatima, et en premier lieu, les trois qui nous concernent directement à savoir : réciter son chapelet tous les jours, offrir des sacrifices pour la conversion des pécheurs et observer la loi divine. (Dans les prochaines lettres, nous examinerons les deux autres demandes.)
Nous voilà désormais à un an du centenaire des apparitions de Fatima. Profitons de cette année pour nous efforcer de toujours mieux mettre en pratique ces différentes demandes et pour faire en sorte que le plus grand nombre d’entre nous soient convaincus de l’urgente nécessité de les satisfaire et qu’ainsi le monde trouvera la paix.
En union de prière dans le Cœur Immaculé de Marie.
Yves de Lassus
Président de Cap Fatima 2017
Informations diverses
Plusieurs personnes nous ont demandé ce que nous pensions du film des frères Higgins paru récemment : Le 13e jour. Deux des membres de l’association, après l’avoir soigneusement analysé, nous ont fait part de leur avis. Vous pourrez trouver une synthèse de leur analyse à la page suivante :
http://www.fatima100.fr/elements-d-histoire/239-le-film-des-freres-higgins-le-13e-jour
En bref, ce film n’est pas un film historique, car il s’écarte délibérément des faits réels et précise d’ailleurs dans le générique qu’il est seulement « inspiré d’une histoire vraie ». De plus, le film s’attache surtout à montrer le sensationnel et passe presque complètement sous silence les points essentiels du message de Fatima : la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, la récitation quotidienne du chapelet, l’urgente nécessité de faire des sacrifices pour la conversion des pécheurs, ...
Devant la situation préoccupante de notre pays, l’abbé Barnay, curé dans le diocèse de Belay-Ars, a lancé une neuvaine de messe pour la France le 1er jeudi de chaque mois. C’est bien volontiers que nous relayons son souhait de voir le plus grand nombre d’entre nous s’associer à cette démarche. Pour plus d’informations, voir la page :
http://catholique-belley-ars.cef.fr/blog/2016/08/118442/