Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. Notre-Dame, le 13 juillet 1917

Lettre de liaison n° 2 - 13 mai 2015

Mon Père, Madame, Monsieur, chers amis,

En ce jour anniversaire de la première apparition de Notre-Dame à Fatima, revenons sur un de ses enseignements. À la fin du bref échange avec Lucie, juste avant de remonter au Ciel, la Sainte Vierge termina en disant : « Récitez le chapelet tous les jours pour obtenir la paix pour le monde et la fin de la guerre»

C’est un point qui semble un peu oublié aujourd’hui : la paix ne reviendra dans le monde que si nous récitons notre chapelet tous les jours ! La paix non pas seulement en France, mais dans le monde !

Loin de nous l’idée que le rosaire seul suffirait pour l’obtenir. Ora et labora ! Outre nos prières, Dieu nous demande aussi d’agir concrètement, même si parfois, à vue humaine, nos modestes actions peuvent sembler avoir peu de chances d’aboutir. Mais, à ces actions biens concrètes, Dieu nous demande d’associer la prière. Sans cela, toutes nos entreprises pour rétablir la paix n’auront aucun résultat. Car l’adversaire est infiniment plus fort que nous et, sans l’aide du Ciel, il est illusoire d’espérer le vaincre. « Sans moi, vous ne pouvez rien faire » a dit Notre Seigneur, parole que l’on peut très bien comprendre ainsi : « Sans le rosaire, vous ne pouvez rien faire ».

L’histoire du peuple hébreu nous donne un exemple saisissant de cette nécessité d’unir la prière à l’action :

Les Amalécites survinrent et combattirent contre Israël à Rephidim. Moïse dit alors à Josué : « Choisis-toi des hommes et demain, sors combattre Amaleq ; moi, je me tiendrai au sommet de la colline, le bâton de Dieu à la main. » Josué fit ce que lui avait dit Moïse ; il sortit pour combattre Amaleq et Moïse, Aaron et Hur montèrent au sommet de la colline. Lorsque Moïse tenait ses mains levées, Israël l'emportait, et quand il les laissait retomber, Amaleq l'emportait. Comme les mains de Moïse s'alourdissaient, ils prirent une pierre et la mirent sous lui. Il s'assit dessus tandis qu'Aaron et Hur lui soutenaient les mains, l'un d'un côté, l'autre de l'autre. Ainsi ses mains restèrent-elles fermes jusqu'au coucher du soleil. Et Josué défit Amaleq et son peuple au fil de l'épée. (Exode XVII, 8-13)

La signification de cet épisode est claire : lorsque la prière est délaissée, les batailles sont perdues. Dès que la prière reprend, les batailles sont gagnées. Seules, ni la prière de Moïse, ni l’ardeur de guerriers n’auraient pu obtenir la victoire : les guerriers devaient se battre pendant que Moïse levait les bras pour implorer le secours du ciel. Il en est de même pour nous. Certains doivent se battre sur le terrain, d’autres prier. Si se battre est l’apanage d’un petit nombre, la prière doit être la préoccupation de tous, y compris, lorsqu’ils le peuvent, de ceux qui sont amenés à se battre.

Il est donc indispensable d’associer la prière à l’action, mais pas n’importe quelle prière ! Pour obtenir ce que nous désirons, ne convient-il pas de réciter prioritairement les prières réclamées par Dieu Lui-même ? Or, à Fatima, par l’intermédiaire de sa Sainte Mère, Dieu a demandé la récitation quotidienne du chapelet. Notre-Dame n’a pas dit : « Priez pour obtenir la paix », elle a dit : « Récitez le chapelet tous les jours (Recem o terço todos os dias) pour obtenir la paix » ! Ainsi, si nous récitons notre chapelet tous les jours, la paix reviendra ; si nous ne le faisons pas, la paix s’éloignera.

Cette demande est si importante qu’elle a été répétée à chacune des cinq apparitions suivantes, insistance qui n’est sûrement pas fortuite. Donc, plus que jamais, la prière à faire monter vers le Ciel pour le rétablissement de la paix dans le monde est le chapelet quotidien.

Outre que c’est une très belle prière, il faut être convaincu que le rosaire est un moyen particulièrement efficace pour résoudre les problèmes temporels, quels qu’ils soient. Sœur Lucie confiait au père Fuentès le 26 décembre 1957 : « La Sainte Vierge a donné une efficacité nouvelle à la récitation du rosaire. Il n’y aucun problème, si difficile soit-il, temporel ou surtout spirituel, se référant à la vie personnelle de chacun d’entre nous, de nos familles, des familles du monde ou des communautés religieuses, ou bien de la vie des peuples et des nations, il n’y aucun problème, dis-je, si difficile soit-il, que nous ne puissions résoudre par la prière du saint rosaire»

Et l’histoire a de nombreuses fois démontré la véracité de cette affirmation. L’article Les victoires temporelles du rosaire, tiré du n°229 de l'Action Familiale et Scolaire et qui a été mis sur le site du centenaire (onglet Rosaire), recense huit grandes batailles gagnées par la récitation du rosaire. Ces victoires sont bien connues, mais il n’est pas inutile de nous les remettre en mémoire pour nous motiver dans la récitation quotidienne du chapelet pour obtenir la paix dans le monde. En particulier, au milieu du XXe siècle, deux victoires ont été obtenues sans l’emploi des armes (en Autriche en 1955 et au Brésil en 1964).

Ce qu’il y a de plus extraordinaire dans toutes ces victoires, c’est qu’elles furent complètes alors que la situation était humainement désespérée tant le déséquilibre des forces était grand. De plus, malgré ce déséquilibre, il n’y eut que très peu de pertes du côté des catholiques.

Alors, récitons notre chapelet tous les jours, comme Notre-Dame l’a demandé le 13 mai 1917. Ainsi, non seulement nous nous sanctifierons, mais nous obtiendrons la paix pour le monde. Et œuvrons aussi pour que, partout en France, se mettent en place des initiatives pour réciter le chapelet, en famille, en paroisse, en public, etc., pour demander au Ciel de nous accorder la paix.

En union de prière par les cœurs de Jésus et Marie.

Yves de Lassus

Petite chronique du projet.

  • Plusieurs visites ou contacts téléphoniques ont permis de recueillir de nouvelles idées pour le projet, parmi lesquelles : visite de vierges pèlerines dans les familles, rubriques régulières sur le Salon beige, petit bulletin bimensuel pour les enfants, etc. Vous avez pu voir notamment que, ce matin, le Salon beige avait publié la synthèse diffusée avec la lettre de lancement du 4 avril. Qu’il soit ici remercié de cette action qui contribue à "établir dans le monde la dévotion au Cœur Immaculé de Marie", selon la volonté divine.
  • Depuis vendredi dernier, le site du centenaire dispose d’une nouvelle interface ; et de nouvelles fonctions ont été ajoutées, en particulier la possibilité de faire des dons en ligne. Suite à cette modification, le compteur du nombre de connections s’est remis à 0. Depuis, le rythme d’une trentaine de connections par jour s’est maintenu.
  • Le site commence à se remplir, mais nous sommes bien conscients qu’il reste encore beaucoup de travail à faire, en particulier prévoir une diffusion automatisée de la lettre de liaison, avec abonnement ou désabonnement possible depuis le site. Mais plutôt que d’attendre qu’il soit achevé (ce qu’il ne sera probablement jamais !), il nous semble plus pertinent de le publier dès maintenant, même s’il est encore en développement.
Nous avons besoin de traducteurs. 
  • Plusieurs amis nous ont demandé s’il serait possible d’avoir le site en anglais et en allemand. Aussi, aurions-nous besoin de quelques bonnes volontés pour traduire dans ces langues les principaux textes publiés sur le site.

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