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Samedi prochain, 7 décembre 2024 : 1er samedi du mois
N’oublions pas de réciter un acte de réparation ce jour-là.
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Lettre de liaison n° 168 (5 décembre 2024)
Chers amis,
Avant de poursuivre nos réflexions sur le message de Fatima, il nous faut signaler un prochain événement important : dans quelques jours, ce sera le 99e anniversaire de la demande de Notre-Dame à Pontevedra de répandre dans le monde la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois. En effet, le 10 décembre 1925, Notre-Dame apparut à sœur Lucie et lui confia (voir fiche sur les premiers samedis du mois) :
Dis que tous ceux qui, pendant cinq mois, le premier samedi, se confesseront, recevront la sainte Communion, réciteront un chapelet et me tiendront compagnie pendant quinze minutes, en méditant sur les quinze mystères du Rosaire en esprit de réparation, je promets de les assister à l’heure de la mort, avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme.
En plus d’être une Année Sainte, 2025 sera une année particulièrement importante, car elle sera celle du 100e anniversaire de cette demande. Malheureusement, celle-ci n’est toujours pas complètement satisfaite, car le Saint-Siège ne s’est jamais prononcé officiellement sur cette dévotion : aucun document ne la recommande. C’est pourquoi Salve Corda (https://salve-corda.org) et Cap Fatima ont décidé de mener une action pour promouvoir cette dévotion : fêter cet anniversaire par un jubilé, le Jubilé 2025 des 1ers samedis de Fatima. (Voir texte de présentation en pièce jointe).
Afin de mobiliser les fidèles du monde entier, des évènements internationaux vont être lancés. Chaque premier samedi du mois de 2025, un pèlerinage sera organisé dans un des grands sanctuaires du monde pour y réaliser la dévotion réparatrice demandée par Notre Dame ce jour-là.
De plus, pour lancer ce jubilé, une messe sera dite à l’église Saint Roch, à Paris, le mardi 10 décembre à 19h15, suivie d’une adoration à 20h15. (Voir tract en pièce jointe) Vous êtes tous invités à y participer (au moins les parisiens) ou à aller à la messe dans votre paroisse ce jour-là.
Poursuivons maintenant nos réflexions sur le message de Fatima.
Le message de Fatima
Le 19 août 1917, après avoir reçu les consignes de Notre-Dame sur les processions et l’usage de l’argent, Lucie lui demanda : « Je voudrais vous demander la guérison de quelques malades. » Notre-Dame lui répondit : « Oui, j’en guérirai quelques-uns dans l’année. Priez, priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs. Car beaucoup d'âmes vont en enfer parce qu'elles n'ont personne qui se sacrifie et prie pour elles. »
« J’en guérirai quelques-uns »
Cette réponse peut paraître déconcertante. Pourquoi seulement quelques-uns ? Lucie a-t-elle indiqué une préférence ? Pourquoi celui-là et pas celui-là ? Il y a là une discrète incitation de Notre-Dame à réfléchir sur les conditions d’une prière efficace. Nous les méconnaissons trop souvent. Aussi nous arrive-t-il d’être décontenancés, voir mécontents, lorsque, malgré d’intenses prières, nous ne sommes pas exaucés.
Pourtant, Jésus dit : « Demandez et l’on vous donnera. (…) Car quiconque demande reçoit. » (Mt VII, 7-8) ; « Si deux d’entre vous, sur la terre, s’unissent pour demander quoi que ce soit, ils l’obtiendront de mon Père qui est dans les cieux. » (Mt XVIII, 19) ; « Tout ce que vous demandez dans la prière, croyez que vous l’obtiendrez et cela vous sera accordé. » (Mc XI, 24) ; « Tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, je le ferai afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous me demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. » (Jn XIV, 13-14) ; etc.
Par la suite, Dieu confirma ces affirmations de Notre-Seigneur. Par exemple, Il confia à sainte Catherine de Sienne : « Je suis un Dieu prodigue et non pas avare : J’accorde avec abondance à ceux qui me demandent ; J’ouvre avec empressement à ceux qui frappent véritablement, et Je réponds à tous ceux qui M’appellent. » Alors pourquoi Dieu n’exauce-t-Il pas toutes nos prières ?
Certes, nous savons que, si nous n’obtenons pas ce que nous avons demandé, Dieu nous donne autre chose et d’une plus grande valeur. Mais, comme nous ne voyons pas toujours ce que peut être cet “autre chose”, nous avons parfois du mal à y croire, au point que certains perdent confiance dans la valeur de la prière. Même les plus grands saints éprouvèrent cette difficulté. À sainte Gertrude qui Lui demandait : « Seigneur, je Vous prie pour obtenir une grâce et Vous me la refusez. », Notre-Seigneur lui répondit :
Il n’y a rien d’étonnant qu’un père refusât à son fils une pièce d’argent, s’il avait l’intention de lui donner cent pièces d’or. De même, ne soyez pas étonnée que Je diffère de vous exaucer, parce que chaque fois que vous M’invoquez par la moindre parole, Je mets en réserve pour vous des biens qui surpassent de beaucoup cent pièces d’or.
Pour bien comprendre cette attitude de Dieu à notre égard, il faut repartir de ce qu’est la prière, et plus particulièrement la prière de demande, puisque c’est bien une demande que fit la petite Lucie à la Sainte Vierge. Saint Jacques donne la raison de l’inefficacité de nos prières : « Vous demandez et ne recevez pas, parce que vous demandez mal. » (Jc IV, 3). Dans son ouvrage Le grand moyen de la prière, au chapitre 3, saint Alphonse de Liguori, en s’appuyant sur saint Thomas d’Aquin, rappelle les conditions nécessaires pour une prière efficace : « Saint Thomas ramène à quatre les conditions requises pour que la prière soit efficace : “Que l'on demande pour soi-même, des biens nécessaires au salut, avec piété, avec persévérance”. »
1re condition : Demander pour soi-même
Charité bien ordonnée commence par soi-même. Notre toute première préoccupation doit être de penser à notre salut. Et elle doit être de chaque instant, car nous pouvons mourir à n’importe quel moment. De nombreuses fois dans l’Évangile, Jésus nous demande d’être prêts. C’est pourquoi Il nous demande de prier sans cesse. Il faut à tout instant penser que Dieu peut nous rappeler dans l’heure qui vient et que, pour cela, nous devons être prêts.
Toutefois, cela n’exclut pas de prier aussi pour notre prochain. Saint Jacques le recommande très clairement : « Priez les uns pour les autres afin d’être sauvés. » (Jc V, 16) C’est aussi une des demandes essentielles du message de Fatima : l’Ange l’exprime à chacune de ses trois apparitions de 1916. Il en est de même pour Notre-Dame. Le 13 mai elle répète presque mot pour mot la demande de l’Ange de prier et de faire des sacrifices pour obtenir la conversion des pécheurs.
Mais cette demande se heurte à la liberté humaine. Nous ne pouvons pas nous substituer à la volonté de ceux pour qui nous prions. Notre prière peut leur apporter une grâce, mais nos demandes restent malgré tout conditionnée par leur liberté. Dans l’apparition du 13 juin 1917, Notre-Dame le précise clairement : « S’il se convertit, il guérira dans l’année. »
Le 13 septembre, à Lucie qui lui demande à nouveau la guérison de plusieurs malades, dont un sourd muet, Notre-Dame répond comme le 19 août : « Oui, j’en guérirai quelques-uns. Les autres, non. » Et le 13 octobre, sur une nouvelle demande de Lucie, Notre-Dame rappelle la condition qu’elle a donnée le 13 juin : « Les uns, oui, les autres non. Il faut qu’ils se corrigent, qu’ils demandent pardon de leurs péchés. »
Dieu n’agit pas contre la volonté des pécheurs. Dieu ne nous sauvera pas sans nous. Il respectera notre liberté de refuser sa grâce. Voilà pourquoi saint Alphonse dit qu’une des conditions pour être plus sûrement exaucé est de prier pour nous. Mais cela ne nous dispense absolument pas de prier pour notre prochain. Au contraire : c’est une exigence du message de Fatima. Notre-Dame le dit le 13 juillet : « Sacrifiez-vous pour les pécheurs » et enseigne une prière à cet effet. Et c’est pourquoi, après avoir dit : « Oui, j’en guérirai quelques-uns », Notre-Dame ajoute : « Priez, priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs. »
2e condition : Demander des biens nécessaires au salut
Pour être exaucés, nous devons demander ce qui est nécessaire à notre salut. Dieu, dans sa bonté, ne nous accordera jamais quelque chose qui apparemment nous semblera bon, mais à terme risque de nous éloigner de Lui. Il est en de même lorsque nous prions pour les pécheurs.
Plusieurs fois, Lucie a demandé la guérison de quelques malades. Certes, il est heureux de recouvrer la santé. Mais, parfois la maladie peut nous être plus salutaire que la santé. Saint Ignace de Loyola s’est converti après avoir été blessé. Sans cette blessure qui le maintint allongé plusieurs mois, que serait-il devenu ?
Lorsque nous L’oublions ou que nous nous détournons de Lui, Dieu utilise souvent l’épreuve pour nous ramener à Lui. Car bien souvent nous ne nous tournons vers Lui que lorsque nous sommes dans le besoin. Comment Lui reprocher d’utiliser ce moyen pour nous attirer à Lui, si c’est le seul que nous Lui laissons ? Combien ont retrouvé Dieu suite à une grande épreuve ! Jacques Fesch s’est converti pendant son séjour en prison et est mort pieusement. Sainte Thérèse n’a pas demandé que Pranzini soit gracié, mais qu’il se convertisse avant d’être exécuté.
Il faut donc demander ce qui est nécessaire pour notre salut ou celui de notre prochain. Saint Thomas d’Aquin en donne les raisons : « Il y a des biens dont on ne peut user mal et qui ne peuvent avoir d’issue fâcheuse : ceux qui font notre béatitude ou qui nous permettent de la mériter. C’est ce que les saints demandent de façon absolue. » Et le saint docteur ajoute : « Quand nous demandons dans la prière ce qui concerne notre salut, nous conformons notre volonté à celle de Dieu dont il est dit (1 Tm 2, 4) qu’Il “veut le salut de tous les hommes”. (…) Notre prière n’a pas pour but de changer le plan de Dieu, mais d’obtenir par nos prières ce qu’Il a décidé de nous donner. »
Voilà pourquoi l’Ange et Notre-Dame ne cessent de nous demander de prier non pas pour la santé de notre prochain mais pour sa conversion. Car la santé de l’âme est mille fois plus importante que la santé du corps, même s’il est tout à fait légitime de demander la grâce d’être guéri d’une maladie.
3e condition : Demander avec piété
Dieu, qui est vraiment notre Père, aime que nous Lui demandions. Dans la vie de saint Thomas More se trouve un fait qui montre combien un vrai père aime qu’on lui demande. Voici une lettre qu’il écrivit à sa fille :
Tu me demandes de l’argent, ma chère enfant, avec trop de timidité et d’hésitation. Ton père, tu le sais bien, est toujours prêt à t’en donner, et d’autant plus que ta lettre mériterait, non pas deux philippes d’or [pièce d’or à l’effigie de Philippe VI] pour chaque ligne, comme le fit Alexandre pour les vers du poète Cherilus, mais, si ma bourse se mesurait à mes désirs, deux onces d’or pour chaque syllabe...
Pourtant je t’envoie juste ce que tu me demandes. J’aurais bien ajouté quelque chose, mais si j’aime donner, j’aime aussi beaucoup que ma fille chérie me demande gentiment, comme elle sait le faire. Aussi dépêche-toi de dépenser cet argent – je suis certain que tu en feras bon emploi. Plus tôt tu reviendras à la charge, et plus je serai content.
C’est exactement ce qu’enseigne saint Thomas d’Aquin :
Dieu, dans sa libéralité, nous accorde bien des choses sans même que nous les Lui demandions. Mais s’Il exige en certains cas notre prière, c’est que cela nous est utile. Cela nous vaut l’assurance de pouvoir recourir à Lui, et nous fait reconnaître en Lui l’auteur de nos biens. D’où ces paroles de Chrysostome : « Considère quel bonheur t’est accordé, quelle gloire est ton partage : voilà que tu peux converser avec Dieu par tes prières, dialoguer avec le Christ, souhaiter ce que tu veux, demander ce que tu désires. »
Dieu sait mieux que nous ce dont nous avons besoin et Il sait aussi quel est le meilleur moment pour nous l’accorder. Mais Il aime que nous le Lui demandions avant de nous l’accorder.
4e condition : Demander avec persévérance
Lorsque nous ne sommes pas exaucés, il ne faut pas nous décourager. Dieu attend parfois pour exaucer nos demandes. S’Il le fait, c’est encore pour notre bien (ou celui de notre prochain). Lorsque Marthe informa Jésus de la maladie de son frère, Il attendit quelques jours avant de revenir à Béthanie et arriva trop tard : Lazare venait de mourir. Jésus attendit sa mort pour pouvoir le ressusciter ensuite. Il ne faut donc pas s’impatienter si Dieu ne nous accorde pas tout de suite ce que nous Lui demandons. S’Il nous fait attendre, c’est pour notre bien ; c’est dans notre intérêt.
C’est pourquoi Notre-Dame ajoute : « Priez, priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs. » Et c’est ce qu’a dit Notre-Seigneur : « Il faut prier toujours, sans se lasser. » (Lc XVIII, 1) Si lorsque nous sommes comblés de faveurs, notre ferveur et nos temps de prière étaient aussi grands et profonds que lorsque nous sommes éprouvés, peut-être Dieu nous laisserait-Il dans cet état pour jouir de nos prières. Malheureusement, le bonheur nous attiédit. C’est presque inévitable. Voilà pourquoi Dieu se rappelle à nous par toutes les contrariétés de la vie quotidienne. Voilà pourquoi l’Ange et Notre-Dame demandent d’offrir tous les jours ces petites contrariétés. Un feu rouge alors que nous sommes en retard, quelqu’un qui nous bouscule, un enfant qui casse un objet, un supérieur injustement désagréable, … chacune d’elles peut être une occasion d’offrir et donc de nous tourner vers Dieu. Tout acte offert (y compris une joie reçue) est une prière si elle est offerte. Donc offrons toute notre journée dès le matin pour que chaque moment, pénible ou non, chaque joie ou chaque contrariété soit offerte. Voilà une manière facile d’être persévérant tant les contrariétés sont nombreuses dans une journée !
Ainsi, la Sainte Vierge n’a dit que quelques mots : « J’en guérirai quelques-uns ». Mais ils suffisent à nous pousser à une profonde réflexion. Dieu agit souvent ainsi. Par exemple, dans l’Évangile, tout n’est pas dit. Car les manques suscitent notre attention et notre intelligence. Alors comme l’ont si souvent demandé l’Ange et Notre-Dame, prions et offrons tous les sacrifices de la journée pour notre conversion et celle des pécheurs.
Les pécheurs qui vont en enfer
Ensuite Notre-Dame ajoute : « Car beaucoup d'âmes vont en enfer parce qu'elles n'ont personne qui se sacrifie et prie pour elles. » Après avoir dit qu’elle rendrait la santé à certains, Notre-Dame revient sur l’indispensable nécessité de prier surtout pour la conversion des pécheurs. Et pour la troisième fois, elle parle de l’enfer. Dans l’apparition précédente (13 juillet), elle en avait parlé deux fois : une première fois, juste après la vision de l’enfer : « Vous avez vu l’enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. » et une deuxième dans la prière qu’elle enseigna après la révélation du secret : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous. Préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui en ont le plus besoin. »
Nous avons vu combien ces propos avaient impressionné Jacinthe (voir lettre de liaison n° 159 - mars 2024). Mais Lucie aussi fut très marquée par ces paroles. Au cours de sa vie, elle revint de nombreuses fois sur cette question. Par exemple, voici ce qu’elle répondit, le 7 février 1954, au père Lombardi qui la questionnait :
— Croyez-vous vraiment que beaucoup vont en enfer ? Personnellement, j’espère que Dieu sauvera la plus grande partie de l’humanité. J’ai même écrit un livre auquel j’ai donné pour titre : Le salut de ceux qui n’ont pas la foi.
— Mon Père, nombreux sont ceux qui se damnent.
— Il est certain que le monde est une sentine de vices et de péchés. Mais il y a toujours un espoir de salut.
— Non, mon Père, beaucoup, beaucoup se perdront.
C’est exactement ce qu’a dit la Sainte Vierge : « Beaucoup d’âmes vont en enfer parce qu’elles n’ont personne qui se sacrifie pour elles.» Lucie rapporte que Notre-Dame prononça ces paroles « en prenant un air encore plus triste ». Le 1er novembre 1943, elle avait écrit au père Pasquale, un de ses confesseurs : « Ces âmes qui se perdent éternellement sont, sans doute, pour la majeure partie, les victimes de cette lèpre vénéneuse [le péché d’impureté] qui infecte actuellement une grande partie de l’humanité. N’est-il pas vrai aussi que, déjà dans l’Ancien Testament, ce fut ce péché qui provoqua plusieurs fois le châtiment du Seigneur ? »
Le salut éternel de beaucoup d’âmes dépend donc de nos prières et de nos sacrifices. Affirmation surprenante ! C’est si stupéfiant que certains théologiens ont tenté d’atténuer la portée de cette parole de Notre-Dame. Pourtant elle est parfaitement conforme à l’enseignement de l’Église. Voici ce qu’écrit Pie XII dans Mystici corporis (29 juin 1943) : « Il y a un mystère redoutable que nous ne méditerons jamais assez : le salut de beaucoup dépend des prières et des pénitences volontaires des membres du Corps du Christ. »
Si cette phrase est trop dure pour certains, n’oublions pas que la réciproque est tout aussi vraie : beaucoup d’âmes seront sauvées parce que beaucoup auront prié et se seront sacrifiés pour elles. C’est le sens de la phrase de l’Ange « Priez. Priez beaucoup ! (…) Offrez à Dieu un sacrifice en acte (…) de supplication pour la conversion des pécheurs. » C’est aussi le sens de la phrase de Notre-Dame le 13 juillet. « Si l’on fait ce que je vais vous dire, beaucoup d’âmes se sauveront. ». Et Notre-Seigneur disait à sainte Marguerite-Marie : « Une âme juste peut obtenir le pardon pour mille criminels. » Si nous prions, en particulier le chapelet, et si nous offrons des sacrifices, nous sauverons de nombreux pécheurs. Car, comme le dit saint Augustin : « La prière est la toute-puissance de l’homme et la faiblesse de Dieu. »
En union de prière, dans le Cœur Immaculé de Marie.
Yves de Lassus