Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. Notre-Dame, le 13 juillet 1917

Les deux premiers points du secret

Dans son troisième mémoire rédigé en août 1941 (voir lettre n° 103), sœur Lucie dit clairement qu’il n’y a pas trois secrets, mais un seul secret, lequel contient « trois choses distinctes ».

En quoi consiste le secret ? (…)
Le secret comprend trois choses distinctes, et j’en dévoilerai deux. La première fut la vision de l’Enfer.

Elle donne ensuite la description de l’enfer, puis des paroles de la Sainte Vierge qui occupent seize lignes de son mémoire (voir le début du troisième mémoire).
Pour la deuxième chose, deux pages et demie plus loin, elle dit simplement : « La deuxième [chose] se rapporte à la dévotion au Cœur Immaculé de Marie ». Et rien de plus !

Très impressionné par ce mémoire, Mgr da Silva demanda à sœur Lucie un récit complet des apparitions, ce qui la conduisit à écrire un quatrième mémoire qu’elle lui envoya deux mois plus tard (voir lettre n° 103), lequel contient également la partie du secret figurant dans le troisième mémoire. Les deux textes sont rigoureusement identiques à deux exceptions près : une expression légèrement modifiée dans la description de l’enfer et une phrase ajoutée à la fin des paroles de Notre-Dame. Voici ce texte, avec surligné en bleu ce qui ne figure que dans le troisième mémoire et en jaune ce qui ne figure que dans le quatrième :

Notre Dame nous montra une grande mer de feu, qui paraissait se trouver sous la terre.
Elle [Notre-Dame] ouvrit de nouveau les mains, comme les deux derniers mois. Le reflet parut pénétrer la terre et nous vîmes comme un océan de feu.

Et plongés dans ce feu, les démons et les âmes, comme s’ils étaient des braises transparentes, noires ou bronzées, avec une forme humaine. Elles flottaient dans le feu, emportées par les flammes, qui sortaient d'elles-mêmes, avec des nuages de fumée, tombant de tous côtés, comme tombent des étincelles dans les grands incendies, sans poids ni équilibre, avec des cris et des gémissements de douleur et de désespoir, qui horrifiaient et faisaient trembler de peur.

(Ce fut sans doute à cette vue que j’ai dû pousser ce cri Aie... que l’on dit avoir entendu.)

Les démons se distinguaient par des formes horribles et répugnantes d’animaux effrayants et inconnus, mais transparents et noirs. comme des charbons noirs embrasés.

Cette vision ne dura qu’un moment, grâce à notre bonne Mère du Ciel, qui, à la première apparition, nous avait promis de nous emmener au Ciel. S’il n’en avait pas été ainsi, je crois que nous serions morts d’épouvante et de peur. Ensuite nous levâmes les yeux vers Notre Dame qui nous dit avec bonté et tristesse :
Effrayés, comme pour demander secours, nous avons levé les yeux vers Notre Dame qui nous dit avec bonté et tristesse :

« Vous avez vu l’enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. Si l’on fait ce que je vais vous dire, beaucoup d’âmes seront sauvées et on aura la paix. La guerre va se terminer. Mais si on ne cesse d’offenser Dieu, sous le règne de Pie XI en commencera une autre pire.
Lorsque vous verrez une nuit illuminée par une lumière inconnue, sachez que c’est le grand signe que Dieu vous donne, qu’Il va punir le monde de ses crimes par le moyen de la guerre, de la faim et des persécutions contre l’Église et le Saint-Père.
Pour l’empêcher, je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la Communion réparatrice des premiers samedis. Si l’on répond à mes demandes, la Russie se convertira et on aura la paix. Sinon, elle répandra ses erreurs dans le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l’Église. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, plusieurs nations seront anéanties.
À la fin mon Cœur Immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie, qui se convertira et il sera concédé au monde un certain temps de paix.
Au Portugal se conservera toujours le dogme de la foi, etc. Ceci, ne le dites à personne. À François, oui, vous pouvez le dire. »

Cette dernière phrase ajoutée par sœur Lucie dans son quatrième mémoire a fait couler beaucoup d’encre.

L’ajout du quatrième mémoire

Dans la présentation du dossier publié le 26 juin 2000 par le Vatican, présentation signée de Mgr Bertone, il est affirmé que la phrase ajoutée dans le quatrième mémoire est une simple annotation. Cette affirmation est totalement irrecevable, car dans le passage concerné, rien n’indique qu’il s’agit d’une annotation. En général, une note est placée après le texte lui-même, ou éventuellement entre parenthèses. Or cette phrase est dans le corps du paragraphe. Voici une reproduction du passage concerné :

Comme on le voit, il n'y a de retour à la ligne ni avant la phrase ajoutée, ni après le "etc." alors que, dans ses écrits, sœur Lucie utilise fréquemment le retour à la ligne : la soi-disant "annotation" se situerait donc entre deux phrases de la Sainte Vierge.
De plus, il n’y a d’annotation nulle part ailleurs dans les quatre mémoires : si la phrase sur le Portugal en était une, ce serait la seule exception dans près de deux cent pages manuscrites. La façon dont sœur Lucie a placé cette phrase dans le quatrième mémoire exclut donc qu’il puisse s’agir d’une simple annotation.

Ensuite, sœur Lucie a toujours affirmé avoir rapporté les paroles de la Sainte Vierge mot à mot et dans l’ordre exact dans lequel elle les avait entendues. Voici comment elle répondit au père Jongen qui l’interrogea sur ce point en février 1946 :

– Avez-vous voulu vous borner, en révélant le secret, à rendre la signification de ce que la Sainte Vierge vous a dit, ou avez-vous cité ses paroles littéralement ?
– Quand je parle des apparitions, je me borne à la signification des mots. Quand j’écris, je tâche de tout rendre littéralement. J’ai donc voulu écrire le secret mot pour mot.
– Êtes-vous certaine d’avoir tout retenu ?
– Je le pense.
– Les paroles du secret ont-elles donc été révélées dans l’ordre où elles vous furent communiquées ?
– Oui.

Il est donc impossible d’envisager que sœur Lucie ait pu ajouter une annotation au milieu de paroles de la Sainte Vierge sans mentionner explicitement que l’annotation n’était pas une parole de Notre-Dame.

Le troisième point du secret

Mais dans le quatrième mémoire, sœur Lucie n’en dit pas plus. Il faudra attendre encore deux ans après sa rédaction pour que sœur Lucie accepte de mettre le troisième point par écrit. Le 15 septembre 1943, Mgr da Silva se rendit lui-même à Tuy et lui demanda de l’écrire, mais sans lui donner un ordre formel, en précisant que ce n’était pas pour le diffuser mais pour en avoir un exemplaire, au cas où. Cette demanda plongea sœur Lucie dans un embarras terrible (voir lettre n° 108). Pour une fois, elle eut beaucoup de mal à obéir à son évêque. Elle resta ainsi plus de trois mois sans obéir alors qu’auparavant elle lui avait toujours obéi sans difficulté.

Dans La vérité sur le secret de Fatima, le père Alonso rapporte qu’elle « se plaignait en disant qu’il [le reste du secret] n’était pas nécessaire [de le dire] parce qu’elle l’avait déjà dit avec clarté ailleurs ».  Et quelques pages plus loin, il parle « d’une certaine phrase de Lucie se plaignant de ce qu’il n’était pas nécessaire de l’écrire puisque d’une certaine façon, elle l’avait dit ».
Cette remarque est très importante, car elle permet de trouver un premier élément de ce troisième point puisque sœur Lucie dit en avoir déjà parlé. Mais quand et où a-t-elle pu en parler ? Ce ne peut être avant d’avoir écrit les 3e et 4e mémoires puisqu’elle n’a pratiquement jamais parlé du secret avant. On ne trouve rien non plus dans les lettres écrites en 1942 ou 1943. Les seuls écrits où elle parle du secret sont ses 3e et 4e mémoires. Ce ne peut donc être que dans ces mémoires qu’elle a parlé du troisième point, mais sans le dire explicitement. Et dans ces deux mémoires, le seul passage où elle parle du secret est celui cité précédemment.
Or dans ce passage, si on élimine tout ce qui touche à l’enfer et à la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, il reste encore un texte conséquent qui est donc très probablement une partie du troisième point. Voici ce qu'il reste :

Si l’on fait ce que je vais vous dire, beaucoup d’âmes seront sauvées et on aura la paix. La guerre va se terminer. Mais si on ne cesse d’offenser Dieu, sous le règne de Pie XI en commencera une autre pire. Lorsque vous verrez une nuit illuminée par une lumière inconnue, sachez que c’est le grand signe que Dieu vous donne, qu’Il va punir le monde de ses crimes par le moyen de la guerre, de la faim et des persécutions contre l’Église et le Saint-Père. (…) Si l’on répond à mes demandes, la Russie se convertira et on aura la paix ; sinon, elle répandra ses erreurs dans le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l’Église. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, plusieurs nations seront anéanties. (…) La Russie se convertira et il sera concédé au monde un certain temps de paix. Au Portugal se conservera toujours le dogme de la foi, etc.

Le contenu du troisième point

La première chose à noter est que le secret se préoccupe en premier lieu du salut des pécheurs. En effet, juste après la vision de l’enfer, la Sainte Vierge commence par dire : « Vous avez vu l’enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver, … » Ceci est parfaitement logique, car tout le message de Fatima est avant tout pour nous faire prier et offrir des sacrifices pour la conversion des pécheurs. Ce point est l’essentiel du message. Il apparaît dès la première apparition de l’Ange. Et toutes les interventions de la Sainte Vierge ou de l’Ange eurent essentiellement pour but de nous inciter à prier et faire des sacrifices pour la conversion des pécheurs. Sœur Lucie elle-même l’affirma à plusieurs reprises. Elle écrivit au père Thomas McGlynn : « La conversion des pécheurs, et le retour des âmes à Dieu. Cette idée a été répétée dans toutes les apparitions ; c’est pourquoi je considère que c’est l’essentiel du message» 

Ensuite, dans le passage attribuable au troisième point du secret, il est question de menaces sur la paix. Au cours de ses six apparitions de 1917, Notre-Dame utilisa 6 fois le mot "paix", dont 3 fois dans le secret, et 8 fois le mot "guerre", dont 3 fois dans le secret. Il est aussi question d’offenses faites à Dieu, de punition divine, de persécutions contre l’Église et le Saint-Père, de l’anéantissement de plusieurs nations, …

Enfin, la phrase ajoutée dans le quatrième mémoire indique que, dans cette partie du secret, il est aussi question de la foi et plus particulièrement de la perte de la foi. Voici ce que dit le père Alonso à ce sujet :

Tous les auteurs se sont rendus compte que Lucie, dans le quatrième mémoire, a introduit le célèbre : « Au Portugal on conservera toujours le dogme de la foi, etc. ». Ils en ont déduit avec certitude que la "troisième chose" commençait là (…) Cette phrase insinue en toute clarté un état critique de la foi dont souffriront d’autres nations, c’est-à-dire, une crise de la foi ; tandis que le Portugal sauvera sa foi. (…)
Si « Au Portugal se conservera toujours le dogme de la foi » … il arrive en toute clarté qu’en d’autres pays ces dogmes vont ou bien s’obscurcir ou même se perdre.

Cet avis fut confirmé plusieurs fois par diverses personnalités connaissant très bien la question. Ainsi par exemple, le pape Pie XII confia au père Joseph Schweigl la mission d’aller interroger sœur Lucie sur le troisième secret. Le 2 septembre 1952, le père se rendit au carmel de Coïmbra pour la rencontrer. De retour à Rome, il ne put s’empêcher de confier à un collègue, le père Cyrille Karel Kozina :

Je ne peux rien révéler de ce que j’ai appris à Fatima à propos du troisième secret, mais je peux dire qu’il a deux parties : l’une concerne le pape. L’autre, logiquement, bien que je ne doive rien dire, devrait être la continuation des paroles : « Au Portugal se conservera toujours le dogme de la foi… ».

La deuxième information, même si elle est au conditionnel, montre que le père Schweigl, après avoir longuement discuté avec sœur Lucie, comprit clairement que la phrase sur le Portugal faisait bien partie des paroles prononcées par la Sainte Vierge et introduisait le troisième secret.

De nombreux avis concordants

Et il y eut ensuite d’autres confirmations. Le 10 septembre 1984, l’évêque de Leira-Fatima, Mgr do Amaral, affirma lors d’une session de questions-réponses à l’Université Technique de Vienne en Autriche :

Le secret de Fatima ne parle ni de bombes atomiques, ni de têtes nucléaires, ni de missiles SS-20. Son contenu ne concerne que notre foi. Identifier le troisième secret avec des annonces catastrophiques ou avec un holocauste nucléaire, c’est déformer le sens du message. La perte de la foi d’un continent est pire que l’anéantissement d’une nation ; il est vrai que la foi diminue continuellement en Europe.

Mgr do Amaral n’a pas eu la possibilité de lire le texte du troisième secret, mais il pouvait appuyer ce qu’il disait sur l’étude qu’il avait faite du message de Fatima. En effet, il avait remplacé Mgr Venancio à la tête du diocèse de Leiria en juillet 1972 et s’était opposé, trois ans plus tard, à la publication des travaux du père Alonso. Avant de prendre une telle décision, il avait sûrement étudié soigneusement ce dossier. Il avait donc une très bonne connaissance du message de Fatima et des pensées de sœur Lucie.
Une dizaine d’années plus tard, une fois en retraite, dans une interview publique, il apporta une précision importante : « Avant d’affirmer à Vienne (en 1984) que le troisième secret concernait seulement notre foi et la perte de la foi, j’avais consulté sœur Lucie et obtenu d’abord son approbation. »

D’autres connaisseurs de Fatima ont dit en substance la même chose. Voici par exemple ce qu’affirme le père Sébastien Martins dos Reis : « Tout ce qui a été dit [sur le contenu du troisième secret] n’était (…) que fantaisies de mauvais goût, sauf ce qui se rapporte à une crise dans le "dogme de la foi" dans certaines nations, et au moins au Portugal. »
De son côté, le père Kondor soutient : « Qui a étudié à fond cette matière dit que la troisième partie du secret est sur la disparition de la foi en Europe et le rapprochement des différentes religions. »

En mars 1990, le cardinal Silvio Oddi fut interrogé par le journaliste italien Lucio Brunelli, pour le journal Il sabato et lui confia : « Il [le troisième secret] n’a rien à voir avec Gorbatchev. La Sainte Vierge nous alertait contre l’apostasie dans l’Église. » La même année, le cardinal répondit ainsi à des questions du mensuel italien Trenta Giorni :

À mon avis, les prophéties de Fatima ne parlent pas de la conversion de la Russie, car si elles en avaient parlé, Jean XXIII l’aurait annoncé aux quatre vents. À mon sens, le secret de Fatima cache une prophétie triste pour l’Église. Pour cette raison, Jean XXIII ne l’a pas divulgué. Paul VI et Jean-Paul II ont suivi cette même voie. Selon moi, les prophéties indiquaient plus ou moins qu’en 1960 le pape aurait convoqué un concile et que, contre toutes attentes, ce concile aurait indirectement créé beaucoup de difficultés à l’Église.

Enfin le cardinal Ciappi qui fut théologien de la Maison Pontificale de 1955 à sa mort en 1996 et fut ainsi le théologien personnel de cinq papes, en particulier celui de Jean-Paul II pendant presque vingt ans, déclara au professeur Baumgartner de Salzburg : « Dans le troisième secret, il est prédit, entre autres choses, que la grande apostasie dans l’Église commencera au sommet. »

Tous ces témoignages indiquent que le troisième secret concerne la perte de la foi, mal beaucoup plus grand qu’une guerre, car au lieu de s’attaquer au corps, ce mal s’attaque aux âmes et peut entraîner la perte de la vie éternelle, le premier détruisant avant tout la vie temporelle.

La structure du secret

Le troisième point du secret comprend donc probablement deux choses : d’une part des châtiments temporels : guerres, punitions divines, … ; d’autre part un grave danger spirituel : la perte de la foi. Ces deux éléments conduisent certains pécheurs à mourir en état de péché mortel et donc à aller en enfer. Et pour mettre fin à ces deux maux, la Sainte Vierge nous apprend que Dieu nous donne comme remède la dévotion à son Cœur Immaculé.
Et c’est bien ce qu’elle dit à propos de la guerre dans chacune de ses six apparitions de 1917 : réciter le chapelet tous les jours pour obtenir la fin de la guerre.

Cela explique pourquoi sœur Lucie accepte de rapporter les premières paroles de Notre-Dame lorsqu'il y est question de la guerre ou autres châtiments, et de l’enfer où vont ceux qui ne se convertissent pas avant de mourir. Elle cite les paroles de Notre-Dame parlant du martyr des bons, des souffrances du Saint-Père ou d'une consécration tardive de la Russie : « À la fin, … le Saint-Père me consacrera la Russie », ce qui sous-entend que le Saint-Siège tardera à faire cette consécration, conduisant les nations à subir les erreurs de la Russie, entraînant une perte de la foi à l’échelle de continents. Mais lorsque Notre-Dame commence à aborder de façon plus précise la perte de la foi en disant : « Au Portugal, se conservera toujours le dogme de la foi etc. », sœur Lucie ne peut aller plus loin, probablement parce que, sur ce point, le Saint-Siège est très directement concerné.

Cette déduction donne au secret une structure très logique :

  • Notre-Dame nous avertit que les erreurs de la Russie vont se répandre à travers le monde entraînant non seulement des guerres, des famines, le martyr des bons, mais aussi une perte de la foi dans plusieurs pays.
  • Ces guerres et cette perte de la foi font qu’un grand nombre de pécheurs vont tomber en enfer.
  • Pour éviter ce drame, Dieu demande la dévotion au Cœur Immaculé de Marie.

Aux petits voyants, Notre-Dame n’annonce pas les choses dans cet ordre : elle commence par montrer l’aboutissement du mal, l’enfer ; puis elle donne le remède, la dévotion à son Cœur Immaculé ; enfin elle indique les causes du mal, la perte de la foi à cause des erreurs de la Russie se répandant à travers le monde. On comprend dès lors que sœur Lucie ait dit à Mgr da Silva qu’il n’était pas nécessaire de mettre complètement par écrit le troisième point du secret « parce qu’elle l’avait déjà dit avec clarté ailleurs ». Dans la partie qu’elle rapporte dans ses 3e et 4e mémoire, il est bien question des causes du mal ; mais elle ne donne qu’une partie des causes. Elle peut donc parfaitement écrire que « d’une certaine façon, elle l’avait déjà dit ».

En union de prière dans le Cœur Immaculé de Marie.
Yves de Lassus

Méditations sur le rosaire

Un prêtre ami nous a communiqué des méditations sur les mystères du rosaire inspirées des hymnes de matines et de laudes de la fête du Très Saint Rosaire (7 octobre). Il nous autorise fort aimablement à les diffuser sur le site. Vous les trouverez ICI.

Mois de novembre

Le mois de novembre est traditionnellement consacré à la prière pour les âmes du purgatoire. En les priant, ces âmes peuvent nous aider efficacement à lutter contre le mal et à supporter les peines de cette vie. Pour comprendre l’importance de prier pour elles et nous aider à les prier, nous vous recommandons la lecture de la dernière lettre de la confrérie de Saint Joseph, confrérie dont l’objectif est précisément de faire prier pour les âmes du purgatoire.

Premier samedi du mois

Samedi sera le premier samedi du mois novembre. Il était envisagé de proposer une méditation de Dom Guéranger sur le recouvrement de Jésus au temple. Comme dans L’année liturgique le commentaire sur ce sujet est peu développé, conformément à ce qui a été expliqué sur les mystères du rosaire à méditer dans la lettre de liaison n° 111, il vous est proposé à la place une méditation sur un autre passage de la vie de Jésus : le miracle de Cana par le père Du Pont.

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