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Lettre de liaison n° 106 (2 avril 2020)
Chers amis,
Samedi, Cap Fatima aura cinq ans d’existence. En effet, c’est le samedi 4 avril 2015, un premier samedi du mois, que le projet a été lancé (voir la lettre de lancement). Mais avant de faire un petit bilan de ces cinq années pour en tirer quelques idées pour l’avenir, il convient de revenir sur la situation d’aujourd'hui et poursuivre notre réflexion sur ce qu’il convient de faire par ces temps d’épidémie (voir la précédente lettre de liaison).
Demander pardon à Dieu pour apaiser sa colère et éloigner les châtiments
De nombreuses initiatives ont été ou vont être lancées pour demander au Ciel de mettre fin à l’épidémie qui frappe le monde en ce moment. Dans cet ordre d’idée, le 25 mars dernier, fête de l’Annonciation, il y eut un événement particulièrement heureux : à l’initiative du Portugal, 24 pays se sont solennellement consacrés au Sacré Cœur de Jésus et au Cœur Immaculé de Marie : l’Espagne, l'Albanie, la Bolivie, la Colombie, le Costa Rica, Cuba, la Slovaquie, le Guatemala, la Hongrie, l'Inde, le Mexique, la Moldavie, le Nicaragua, Panama, le Paraguay, le Pérou, la Pologne, la République dominicaine, la Tanzanie, le Kenya, le Zimbabwe, le Timor oriental et la Roumanie. D'autres l’ont fait depuis, dont l’Angleterre. Au Portugal, la cérémonie a eu lieu dans la basilique de Notre-Dame du Rosaire au sanctuaire de Fatima. (voir l’article sur le site du sanctuaire). L’histoire du Portugal montre l’efficacité d’une telle consécration (voir lettre de liaison n° 16). C’est pourquoi il faut se réjouir de voir que plusieurs pays ont ainsi répondu à l’une des demandes de Notre-Dame à Fatima.
Malheureusement, ni la France, ni l’Italie n’a fait cette consécration (seuls quelques diocèses français l'ont fait). Dans un entretien qu’il a donné le 29 mars dernier, Mgr Viganò a déclaré : « Il est honteux et scandaleux qu'aucun évêque en Italie ne se soit joint à cette grande initiative ! »
Toutefois, si ces toutes initiatives sont pertinentes, elles nous incitent en général à prier pour que l’épidémie s’arrête, pour les malades, pour ceux qui sont morts, pour les familles touchées, pour le corps médical si dévoué, pour que nos gouvernants prennent les bonnes décisions, etc. Rares sont celles qui nous incitent à reconnaître nos fautes, à demander pardon à Dieu, à faire pénitence pour réparer les offenses qui Lui ont été faites et à prendre la décision de nous corriger afin que Dieu voyant notre humilité et notre contrition fasse cesser le châtiment qu’Il nous a envoyé. Car n’en doutons pas : le fléau du coronavirus est un châtiment divin. Ce châtiment est la conséquence de nos péchés, lesquels ont trois origines : les péchés des nations ou gouvernements imposant des lois immorales, les péchés des hommes d’Église, enfin nos propres péchés.
Pour développer ces différents points, nous nous appuierons sur un entretien accordé il y a quelques jours, le 29 mars, au journal américain The Remnant par Mgr Viganò, un des prélats les plus intègres du Vatican. Il faut absolument lire intégralement cet entretien tant les vérités rappelées par Mgr Viganò sont importantes, même si elles en dérangeront plus d’un. Pour ceux qui lisent l’anglais, cet entretien se trouve sur le site du Remnant. Une traduction française se trouve sur le blog de Jeanne Smits.
Des évêques et des prêtres ont affirmé que Dieu "ne punit pas" et que considérer le coronavirus comme un fléau est "une idée païenne" ! Sur ce point, Mgr Viganò répond : « La pandémie de coronavirus, comme toutes les maladies et la mort elle-même, sont une conséquence du péché originel. Le péché d'Adam, notre premier parent, nous a privés, lui et nous, non seulement de la grâce divine, mais aussi de toutes les autres bonnes choses que Dieu a données à la création. (…) Un père qui ne punit pas ses enfants ne les aime pas, mais les néglige ; un médecin qui observe avec insouciance l'aggravation du patient jusqu'à la gangrène ne veut pas qu'il se rétablisse. (…) La vérité d’un Dieu juste qui récompense les bons et punit les méchants fait partie de notre héritage commun issu de la loi naturelle que Notre Seigneur a donnée à chacun au cours de l'histoire. »
Si considérer qu’un châtiment ne peut venir de Dieu était vrai, alors il faudrait supprimer de nombreux passages de l’Ancien ou du Nouveau Testament, depuis Adam et Ève chassés du paradis terrestre, jusqu'à Jésus disant deux fois de suite aux apôtres : « Si vous ne vous repentez pas, vous périrez tous. » (Luc XIII, 3-5), en passant par le déluge, les plaies d’Égypte, … Il faudrait aussi reconnaître que Notre-Dame s’est trompée en montrant l’enfer aux petits voyants de Fatima, puis en leur disant : « Vous avez vu l’enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. » Notre-Seigneur Lui-même, malgré son immense bonté, parla plus d’une dizaine de fois de l’enfer ou de la géhenne de feu.
C’est effectivement un enseignement constant de l’Église que Dieu envoie parfois des châtiments pour nous punir et nous inciter à nous corriger. Dans l’Ancien Testament, il est dit que le peuple hébreu se plaignait lorsque Dieu ne le punissait pas parce qu’il considérait qu’alors Dieu les avait abandonnés. Or Dieu ayant été chassé de nos sociétés qui se vantent d’être "laïques", elles souffrent des maux attachés à l’absence divine, ce que le cardinal Pie exprimait ainsi : « Si le Christ ne règne pas par les bienfaits attachés à sa présence, Il régnera par tous les maux inséparables de son absence. »
Quels sont ces péchés qui attirent la colère de Dieu ? Voici ce qu’enseigne Le grand catéchisme de saint Pie X (5e partie, chapitre 6) :
Quels sont les péchés dont on dit qu’ils crient vengeance devant la face de Dieu ?
Il y a quatre péchés dont on dit qu’ils crient vengeance devant la face de Dieu : l’homicide volontaire ; le péché impur contre l’ordre de la nature ; l’oppression des pauvres et le refus du salaire aux ouvriers.
Pourquoi dit-on que ces péchés crient vengeance devant la face de Dieu ?
On dit que ces péchés crient vengeance devant la face de Dieu, parce que l’Esprit-Saint le dit, et parce que leur iniquité est si grave et si manifeste qu’elle provoque Dieu à les punir des plus sévères châtiments.
Dans Le catéchisme de la doctrine chrétienne publié en 1912 sur ordre de saint Pie X, la formulation est légèrement différente, mais dit la même chose :
25. – Les quatre péchés qui crient vengeance devant Dieu
1) L’homicide volontaire ; 2) le péché impur contre nature ; 3) l’oppression des pauvres ; 4) frustrer les ouvriers de leur salaire.
152. – Parmi les péchés mortels, quels sont les plus graves et les plus funestes ?
Parmi les péchés mortels, les plus graves et les plus funestes sont les péchés contre le Saint-Esprit et ceux qui crient vengeance devant Dieu.
164. – Les péchés qui crient vengeance devant Dieu, pourquoi sont-ils des plus graves et des plus funestes ?
Les péchés qui crient vengeance devant Dieu sont des plus graves et des plus funestes parce qu’ils sont directement contraires au bien de l’humanité et très odieux, en sorte qu’ils provoquent, plus que les autres, les châtiments de Dieu.
Or, l’avortement et l’euthanasie font partie du premier des péchés qui crient vengeance devant Dieu, et l’homosexualité du second. Nul doute que leur développement, y compris au sein de l’Église, n’attire la colère de Dieu.
Le péché des nations
Ces péchés sont désormais commis à grande échelle par presque tous les pays du monde, mais ce ne sont hélas pas les seuls. Il y a, plus généralement, toutes les lois contraires soit à la morale, soit à l’enseignement de l’Église.
Il y a aussi, dit Mgr Viganò, les péchés des sociétés, des nations : l'avortement, qui continue à assassiner des enfants innocents même pendant la pandémie, le divorce, l'euthanasie, l'horreur des soi-disant "mariages" homosexuels, la célébration de la sodomie et d'autres perversions terribles, la pornographie, la corruption des enfants, la spéculation de l'élite financière, la profanation du dimanche ... (…) Ceux qui permettent aux gens de blasphémer la Divine Majesté de Dieu ne peuvent pas échapper au châtiment de Dieu.
Concernant les blasphèmes et la profanation des dimanches, la Sainte Vierge nous avait déjà averti à La Salette (voir lettre de liaison n° 88). Et en France, Dieu est régulièrement bafoué ou blasphémé, notamment l’année dernière par un hebdomadaire activement soutenu par le gouvernement (voir lettre de liaison n° 92). Tous ces péchés demandent réparation. Sinon ils seront passibles de la Justice divine.
Le péché des hommes d’Église
Aux péchés des nations, il faut aussi hélas ajouter les péchés de certains hommes d’Église. Mgr Viganò les décrit de la façon suivante :
Bien que l'Église soit sainte, certains de ses membres et de sa hiérarchie ici sur terre peuvent être des pécheurs. En ces temps troublés, il y a eu de nombreux clercs indignes de ce nom, comme l'ont montré les scandales d'abus commis par eux et, malheureusement, même par des évêques et des cardinaux. (…)
Ils ont même commis des actes d'une gravité sans précédent, comme nous l'avons vu avec l'adoration de l'idole de la pachamama au Vatican même. (…)
Je regrette de devoir dire qu'aujourd'hui encore, après avoir vu la colère divine s'abattre sur le monde, nous continuons à offenser la Majesté de Dieu en parlant de "la Terre Mère qui exige le respect", comme l'a dit le pape il y a quelques jours dans une énième interview. (…)
Il [le pape] a lui-même commis un terrible sacrilège aux yeux du monde entier, devant l'autel même de la confession de saint Pierre, une véritable profanation, un acte de pure apostasie, avec ces images immondes et sataniques de la pachamama. (…)
Dans sa déclaration d'Abou Dhabi, le pape François a déclaré que Dieu veut toutes les religions. Non seulement c'est une hérésie flagrante, mais c'est aussi une apostasie très grave et un terrible blasphème. Dire que Dieu veut être vénéré autrement que par la façon dont il s'est révélé signifie que l'Incarnation, la Passion, la mort et la Résurrection de notre Sauveur sont complètement dénuées de sens. Cela signifie que la raison de la fondation de l'Église, la raison pour laquelle des millions de saints martyrs ont donné leur vie, la raison pour laquelle les sacrements ont été institués, ainsi que le sacerdoce et la papauté elle-même, n'ont aucun sens.
Nos propres péchés
Enfin, il y a nos propres péchés. Certes, les lois actuelles poussent de plus en plus au vice et il est de plus en plus difficile de résister aux tentations. Malgré tout, la divine miséricorde ne peut s’exercer que si nous reconnaissons que nous avons péché, si nous demandons pardon à Dieu et si nous prenons la ferme résolution de nous corriger. Sans ces conditions, la Miséricorde divine ne peut pas s’exercer. Mais qui rappelle ces conditions de nos jours ? Dans le discours de nombreux clercs, la Miséricorde divine est acquise quelle que soit l’attitude du pécheur, même s’il ne renonce pas à son péché.
Et malheureusement, cet esprit se retrouve dans de nombreuses prières proposées aujourd'hui. Beaucoup sont pour demander des grâces pour nous, pour nos proches, pour ceux qui sont malades, pour les gouvernants, pour que la pandémie s’arrête, etc. Beaucoup moins nombreuses sont celles qui proposent de demander pardon à Dieu de nos fautes, de celles de la société et de les réparer. C’est pourtant ce que l’Ange et la Sainte Vierge n’ont cessé de demander à Fatima.
N’oublions pas non plus ce que confia Notre-Dame à Lucie le 13 juin 1917 : « Il [Jésus] veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. À qui embrassera cette dévotion, je promets le salut. » Alors pour le salut de nos nations, pour l’Église, et pour notre salut, pratiquons et répandons autour de nous la dévotion au Cœur Immaculé de Marie. L’histoire nous montre que plusieurs pays, paroisses, villages, personnes, … ont été protégés pour l’avoir pratiqué avec ferveur. Et surtout, Notre-Dame a promis le salut à tous ceux qui embrasseraient cette dévotion.
La nécessité de réparer et de se corriger
S’il est très bien de prier, de faire des neuvaines, etc., il ne faut pas oublier un point tout aussi important : reconnaître que nous avons péché, demander pardon à Dieu et prendre la ferme résolution de nous corriger. Sur ce dernier point, nous sommes tous concernés. Donnons quelques exemples.
Nous ne parlerons pas de l’avortement, de la contraception, de la pornographie, de l’abandon de la pratique religieuse, etc. Ces péchés si graves sont hélas de plus en plus répandus. Mais nous espérons que ceux qui sont dévoués au Cœur Immaculé ne les commettent pas.
Par contre, internet est devenu d’un usage quasi universel désormais, y compris parmi les plus dévots. Mais est-il toujours utilisé sans dommage pour notre salut ? Sans même parler des fautes très graves contre la morale, de la dépravation dès le plus jeune âge, etc., ne gaspillons-nous pas notre temps par une utilisation futile : jeux, films, surinformation, etc. ? Comparons avec le temps que nous consacrons à la prière, à notre famille, à nos proches, etc. N’y a-t-il pas un déséquilibre ? Reconnaissons nos faiblesses et prenons la ferme résolution de limiter notre usage d’internet à ce qui est nécessaire et utile. Par exemple, prenons, la résolution de n’utiliser ni internet, ni notre messagerie le dimanche. Ceux qui nous écrivent peuvent bien attendre notre réponse 24 h. Et le reste de la semaine, il est sain, voire indispensable, de limiter le temps passé sur internet et de fixer des heures. C’est ce que font en général les communautés religieuses.
De même, quel temps consacrons-nous aux loisirs (par internet ou par tout autre moyen) ? Ce temps de confinement n’est-il pas un moment propice pour essayer de dire notre chapelet tous les jours, quitte à limiter un peu le temps consacré à la détente ?
Cette analyse est à faire non seulement sur ces quelques points, mais aussi sur bien d’autres : sur la patience, la charité envers ceux qui vivent avec nous, la douceur, … Car le confinement est souvent éprouvant pour les caractères et nous pousse à commettre des impatiences, …
Est-ce que nous pardonnons à tous ceux qui nous agacent ou nous font du mal ? Pourtant, tous les jours nous disons dans le Notre Père : « Pardonnez-nous nos péchés comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensé. » Comment Dieu nous pardonnera-t-Il si, contrairement à ce que nous disons tous les jours, nous ne pardonnons pas à ceux qui nous ont offensé ?
Utilisons ce temps de confinement pour faire un retour sur nous-même sous le regard de Dieu et pour prendre la décision de nous corriger.
Jeûne et pénitence
Après avoir reconnu nos fautes, il faut demander pardon à Dieu, et ceci non seulement pour nos fautes, mais aussi pour les fautes des nations ou de certains hommes d’Église. L’Ange et Notre-Dame n’ont pas cessé de demander des sacrifices pour la conversion des pécheurs. En faisons-nous ?
C’est en particulier ce qu’a demandé Notre-Dame aux petits enfants de Fatima le 13 mai 1917 : « Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu’Il voudra vous envoyer, en acte de réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs ? »
Il faut réparer en faisant pénitence, notamment par le jeûne. C’est indispensable, d’une part pour réparer les offenses faites à Dieu, par nous-même ou par autrui, d’autre part pour avoir la force de nous corriger. Qui le rappelle de nos jours ? Il faut le rappeler, même si un tel discours est souvent très mal reçu de nos jours.
Pourtant c’est ce que nous enseigne la Bible et toute la tradition. L’épître du lundi de la Passion rapporte l’histoire du prophète Jonas qui se rendit à Ninive pour demander aux Ninivites de faire pénitence, sans quoi la ville serait détruite. Le roi lui-même publia une ordonnance pour que tous, bêtes et gens, fassent pénitence. Il demanda à tous de se détourner de sa mauvaise conduite, afin que Dieu revienne de l’ardeur de sa colère et ne fasse pas périr la ville. Et Dieu, voyant que les Ninivites se détournaient de leur mauvaise conduite eut pitié d’eux et ne les châtia pas.
De la même façon, le roi David ayant péché par orgueil, Dieu envoya la peste dont moururent 70 000 Israélites. Il s’apprêtait à détruire Jérusalem, lorsque David reconnut sa faute. Le roi offrit des sacrifices d’expiation. Alors « le Seigneur fut apaisé envers le pays, et le fléau cessa de frapper Israël. »
Et il ne se passe pas un jour sans que les lectures de la messe nous rappelle la nécessité de faire pénitence et nous incitent à l’humilité et à la contrition de nos péchés, et à jeûner pour les réparer. Or la période que nous vivons est particulièrement propice pour offrir des sacrifices : offrons d’une part le jeûne demandé par le carême, d’autre part tous les sacrifices demandés par le confinement, lequel nous offre de multiples occasions quotidiennes d’offrir les contrariétés et les difficultés qu’il génère. C’est ce que nous dit Mgr Viganò : « Nous pouvons également supporter ces épreuves pour les péchés des autres, pour la conversion de ceux qui ne croient pas et pour raccourcir le temps que les Âmes Saintes doivent passer au Purgatoire. Quelque chose d'aussi terrible que le covid-19 peut aussi être une occasion pour nous de grandir dans la Foi et la Charité active. »
Cette dernière phrase de Mgr Viganò doit nous inciter aussi à rendre grâce à Dieu pour tout ce qu’Il fait. « Tout est grâce » disait sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, peu avant sa mort. Faisons nôtre ce mot de notre sainte nationale : ce confinement peut être une véritable grâce si nous en profitons pour revenir sur nous-même, et prendre la décision ferme de nous corriger. Dieu aura ainsi fait sortir un bien d’un mal.
En union de prière dans le Cœur Immaculé de Marie.
Yves de Lassus
Cinquième anniversaire de Cap Fatima
Cap Fatima fêtera ses cinq ans samedi (4 avril). Depuis le lancement, un peu plus d’une centaine de lettres ont été publiées. Et, bien que le centenaire des apparitions soit passé depuis plus de deux ans, le nombre d’abonnés ne diminue pas : il a au contraire tendance à augmenter légèrement, chaque mois le nombre d’abonnés nouveaux étant toujours légèrement supérieur au nombre de désabonnements.
Les lettres de liaison sont toutes consultables sur le site. Et pour faciliter la lecture des plus anciennes, les 96 premières lettres ont été regroupées en un fichier téléchargeable. Pour consulter ou télécharger les lettres parues, cliquer ICI. Leur lecture peut être un bon moyen d’approfondir la dévotion au Cœur Immaculé de Marie.
Pour aider dans la pratique de cette dévotion, plusieurs actions ont été lancées et se poursuivent encore aujourd'hui.
Le 93e rosaire vivant vient d’être lancé. Depuis le lancement de cette action, le 25 mars 2018, il y a toujours en moyenne une dizaine de rosaires vivants en cours.
À ceux qui éprouvent des difficultés à dire un chapelet tous les jours, nous leur recommandons de s’inscrire à un rosaire vivant. Un rosaire vivant est un groupe de 15 personnes qui s’engagent pendant une durée déterminée à dire une dizaine de chapelet, chacune méditant un mystère différent, en sorte qu’à elles quinze, elles méditent l’ensemble des quinze mystères du rosaire et récitent ainsi un rosaire complet. Précisons qu’une dizaine de chapelet ne consiste pas à réciter dix chapelets comme certains le pensent, mais une dizaine de Je vous salue Marie, un chapelet étant constitué par cinq dizaines, donc d’une cinquantaine de Je vous salue Marie. L’engagement à un rosaire vivant ne demande donc chaque jour que cinq minutes environ (selon le soin que l’on prend à dire sa dizaine) pendant la durée de l’engagement (trois mois et demi). Pour avoir tous les détails sur l’organisation des rosaires vivants, cliquer ICI. Pour vous inscrire, cliquer ICI.
Les préparations à la consécration au Cœur Immaculé de Marie sont également toujours très suivies. Depuis la première préparation organisée en novembre 2015, plusieurs centaines de personnes se sont inscrites sur le site pour les suivre. Pour suivre une préparation, vous pouvez soit vous inscrire sur le site à une des dates proposées, soit organiser vous-mêmes votre préparation, car toutes les méditations proposées sont sur le site. Pour les consulter, cliquer ICI.
De plus nombreux sont ceux qui nous ont dit s’être fait imposer le scapulaire de Notre-Dame du Mont Carmel le jour de leur consécration. À ce propos, rappelons qu’il est nécessaire de se le faire imposer par un prêtre. Il arrive que des prêtres, pour diverses raisons, refusent de le faire. C’est profondément regrettable. Dans ce cas, il est nécessaire de trouver un autre prêtre pour se le faire imposer. (Voir le rituel d’imposition ICI).
Pour les premiers samedis, après une période où il était demandé de s’inscrire pour recevoir une méditation à faire ce jour-là, désormais la lettre de liaison paraît quelques jours avant chaque premier samedi du mois et un lien renvoie vers la méditation proposée. Toutes les méditations sont consultables sur le site. Pour les consulter, cliquer ICI.
En ce moment, beaucoup d’entre nous ne peuvent pas assister à la messe, et plusieurs personnes ont demandé comment faire pour la communion réparatrice du premier samedi du mois. Il faut bien voir que, si la communion spirituelle est recommandée lorsqu'on ne peut pas aller à la messe (voici deux textes expliquant ce qu’est une communion spirituelle : 1) texte de l’abbé Spriet, 2) texte n°2.), elle ne peut en aucun cas remplacer la communion sacramentelle, tout comme une messe suivie sur internet ou à la télévision ne peut satisfaire l'obligation dominicale. Mgr Viganò nous le rappelle opportunément :
Permettez-moi de rappeler que le fait de regarder la messe sur Internet ou à la télévision n'absout pas le précepte d'aller à la messe dominicale. (…) À un niveau plus banal, nous ne pouvons pas nourrir notre corps en regardant la photo d'un pain.
Il est donc nécessaire de communier sacramentellement pour faire une communion réparatrice le premier samedi du mois, ou éventuellement le lendemain dimanche sous réserve de demander au préalable à un prêtre l’autorisation de reporter la communion réparatrice du samedi au dimanche (voir la fiche sur le premier samedi du mois)
À la suite de ce petit bilan, une question se pose : faut-il continuer ? Initialement, le projet n’était prévu que sur deux ans et demi : d’avril 2015 à décembre 2017. À ce jour, il a donc très largement dépassé la durée initiale prévue. Or il faut bien lui prévoir une fin, car toute entreprise humaine a nécessairement une fin. D'un autre côté, le sujet de la dévotion au Cœur Immaculé de Marie est loin d’être épuisé. En particulier, le troisième point du secret a été peu étudié. Or, il est tout aussi important que les deux premiers points.
Ces raisons nous poussent à continuer encore au moins un an. Mais nous serions heureux d’avoir vos avis pour ajuster en fonction des souhaits de chacun.