Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. Notre-Dame, le 13 juillet 1917
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Lettre de liaison n° 30 - 28 juin 2016

Samedi prochain, 2 juillet : 1er samedi du mois

 
Chers amis,

Cette année, le mois de juillet sera plus particulièrement placé sous les auspices des Cœurs de Jésus et Marie, car le premier jour du mois sera à la fois la fête du Précieux Sang et le 1er vendredi du mois, et le second sera à la fois la fête de la Visitation et le 1er samedi du mois. Alors ne manquons pas d’offrir ce 1er  vendredi et ce 1er samedi du mois aux deux cœurs de Notre-Seigneur et de Notre-Dame.

À ce propos, il convient de revenir sur un point concernant la dévotion des premiers samedis du mois. Si les quatre conditions concrètes : confession, communion, chapelet et quart d’heure de méditation, sont bien connues, il est important de ne pas oublier la cinquième condition, à savoir de les accomplir pour réparer les péchés commis envers au Cœur Immaculé de Marie.

Sur ce point particulier, plusieurs personnes ont exprimé quelques réserves. Pour certaines, l’esprit devant animer les premiers samedis du mois serait non pas un esprit de réparation mais plutôt une attitude de confiance dans l'amour du cœur de notre Mère du Ciel et surtout de celui de son divin fils. Pour d’autres, la réparation serait un effort pour réparer nos fautes ou celles des autres et sous-tendrait une idée de justice alors que les relations avec Notre-Dame devraient au contraire être pleines d’un esprit d’amour et de miséricorde.

 Nous ne voulons pas mettre en doute le bien-fondé de ces remarques. Cependant, le 13 juillet 1917, Notre-Dame a bien dit : « Je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis du mois. » Certes, notre amour pour Notre-Seigneur et Notre-Dame doit être premier et inspirer toutes nos dévotions. Toutefois, il n’est pas possible d’écarter l’esprit de réparation de la dévotion au Cœur Immaculé de Marie. En effet, à Fatima, le terme "réparation" a bien été employé aussi bien par l'Ange (à l'été et à l'automne 1916) que par Notre-Dame (les 13 mai et 13 juillet 1917).

À l’été 1916, l’Ange demanda : « De tout ce que vous pourrez, offrez à Dieu un sacrifice en acte de réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs. »

Et à l’automne, il enseigna cette prière aux petits pastoureaux : « Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je Vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles de la terre, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. »

De son côté, le 13 mai 1917, Notre-Dame leur demanda : « Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu’Il voudra vous envoyer, en acte de réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs ? »

Et le 13 juillet 1917, elle leur apprit cette prière : « Sacrifiez-vous pour les pécheurs, et dites souvent, spécialement chaque fois que vous ferez un sacrifice : "Ô Jésus, c’est par amour pour Vous, pour la conversion des pécheurs, et en réparation des péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie" ».

Remarquons que, le 13 mai, Notre-Dame emploie exactement la même expression que l’Ange l’année précédente : offrir des sacrifices « en acte de réparation pour les péchés par lesquels Jésus est offensé ». Par contre le 13 juillet, elle demande des sacrifices pour réparer les péchés commis contre son Cœur.

Par la suite, l’Enfant-Jésus et Notre-Dame parleront surtout de la réparation des péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie. Le 10 décembre 1925, à Pontevedra, l’Enfant-Jésus dit à sœur Lucie : « Aie compassion du Cœur de ta Très Sainte Mère, entouré des épines que les hommes ingrats lui enfoncent à tout moment, sans qu’il y ait personne pour faire un acte de réparation afin de les en retirer. »

Puis la Sainte Vierge lui dit : « Vois, ma fille, mon Cœur entouré d’épines que les hommes ingrats m’enfoncent à chaque instant, par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, du moins, tâche de me consoler et dis que tous ceux qui, pendant cinq mois, le premier samedi, se confesseront, recevront la sainte Communion, réciteront un chapelet et me tiendront compagnie pendant quinze minutes, en méditant sur les quinze mystères du Rosaire en esprit de réparation, je promets de les assister à l’heure de la mort, avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme. »

Peu après, le 15 février 1926, l'Enfant-Jésus lui dit à nouveau : « Les âmes qui font les cinq premiers samedis avec ferveur et dans le but de faire réparation au Cœur de ta Mère du Ciel me plaisent davantage que celles qui en font quinze, tièdes et indifférents. » Puis concernant la confession : « Que, dans cette confession antérieure, elles aient l’intention de faire ainsi réparation au Sacré Cœur de Marie. »

Enfin, le 13 juin 1929, Notre-Dame reviendra sur le sujet : « Elles sont tellement nombreuses les âmes que la justice de Dieu condamne pour des péchés commis contre moi, que je viens demander réparation. Sacrifie-toi à cette intention et prie. »

De plus, à la même époque, à Poitiers, Notre-Seigneur donnait un enseignement analogue à sœur Josepha Ménendez. Voici par exemple ce qu'Il lui dit le 25 février 1922 : « Les pécheurs excitent la Colère divine. Mais les âmes qui M’aiment, s’immolent et se consument comme victimes de réparation, attirent la Miséricorde de Dieu, et voilà ce qui sauve le monde. » (Tiré de Un appel à l’amour)

Il est donc clair que Notre-Seigneur et Notre-Dame nous demandent de réparer pour les péchés commis envers les Cœurs de Jésus et Marie. Et, nous dit Notre-Seigneur, si nous faisons ces actes de réparation, « nous sauverons le monde » !

Cet esprit de réparation n'est d’ailleurs nullement incompatible avec un échange d'amour, bien au contraire. Essayons de l’illustrer par un exemple. Imaginons qu’une personne que nous aimons beaucoup ait perdu une chose à laquelle elle tenait particulièrement. Pour la consoler, nous allons l’entourer de toute notre affection. Mais ne sera-t-elle pas encore plus touchée si, en plus, nous lui offrons quelque chose pour remplacer, au moins partiellement, ce qu’elle a perdu ? Certes, la compensation ne sera probablement pas totale, mais, en plus de limiter la perte subie, elle aura le mérite de marquer notre affection par un acte concret. Ainsi, la réparation n’est pas seulement un acte de justice qui répare un préjudice : elle est aussi un moyen de prouver de façon concrète l’amour que nous portons aux personnes dans l’affliction. Pourquoi n'en serait-il pas de même avec Notre-Dame ?

Alors, samedi, accomplissons, non seulement de tout notre cœur mais aussi avec  un véritable esprit de réparation, les pratiques demandées par Notre-Dame.

En union de prière dans le Cœur Immaculé de Marie.

     Yves de Lassus
     Président de Cap Fatima 2017

Petit rappel

Pour répondre à l’appel de Notre-Dame, n’oublions pas aussi de nous consacrer à son Cœur Immaculé. Les dates des prochaines consécrations sont le 15 août pour la fête de l’Assomption et le 22 août, fête du Cœur Immaculé de Marie (dans le rit extraordinaire). Les préparations à ces consécrations commenceront les 15 et 22 juillet. Soyons nombreux à nous consacrer ces jours-là pour être toujours plus nombreux à suivre les demandes de notre Mère du Ciel. (Inscription ICI).


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