Liste & thèmes des lettres de liaison

Samedi prochain, 7 avril 2018 : 1er samedi du mois

Méditation proposée :  

4e mystère joyeux : La présentation de Jésus au temple
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Offrir ce 1er samedi pour réparer …   les offenses de ceux qui cherchent publiquement à inculquer dans le cœur des enfants l’indifférence, le mépris ou la haine à l’égard de Notre-Dame. 


Lettre de liaison n° 72 (4 avril 2018, 3e anniversaire de Cap Fatima)

 Chers amis,

Cap Fatima fête aujourd’hui son 3e anniversaire. En effet, il y a trois ans, le 4 avril 2015 (qui était un premier samedi du mois), était lancée l’idée d’organiser quelque chose pour fêter le plus dignement possible le centenaire des apparitions de Fatima. (Voir la lettre de lancement) À cette date, aucun projet concret n’était fixé, mais il paraissait dommage de ne pas profiter du premier des premiers samedis du mois de ce centenaire pour lancer le projet, laissant à la Providence le soin d’en définir les grandes lignes lorsqu’Elle le souhaiterait. Petit à petit, les idées ont germé et des actions se sont mises en place : lettre de liaison à partir de mai 2015, consécrations au Cœur Immaculée à partir de novembre 2015 (Nota : la prochaine consécration organisée est le 13 mai ; la préparation à cette consécration commencera le 10 avril. Pour s’inscrire, cliquer ICI), séries de premiers samedis du mois en 2017, une lettre de soutien au cardinal Burke à l’été 2017 pour son action concernant la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie, etc.

Initialement, il était prévu de mettre un terme au projet à la fin de l’année 2017. Mais, devant le nombre de ceux qui demandèrent à continuer à recevoir la lettre de liaison, il a été décidé de poursuivre sa diffusion encore un an ou deux. Combien de temps le projet durera-t-il vraiment ? Seul Dieu le sait. Laissons à la Providence le soin de nous dire ce qu’Elle voudra le moment venu. Quoi qu’il en soit, la poursuite du projet semble bien être la réponse aux souhaits de la Providence, car tout récemment, une nouvelle idée s’est fait jour : mettre en place des rosaires vivants.

En effet, devant les difficultés rencontrées par certains pour réciter un chapelet tous les jours, demande si chère au cœur de Notre-Dame, la dernière lettre de liaison proposait, pour faciliter cette récitation, de suivre l’exemple fourni en son temps par Marie-Pauline Jaricot et d’organiser des "chapelets vivants", en utilisant éventuellement les facilités offertes par internet pour les constituer. Sans attendre la mise en place d’une organisation, il a été proposé à ceux qui seraient intéressés de s’inscrire sur une page du site dédiée à cet effet. La réponse a été plutôt surprenante : trois jours plus tard, il y avait déjà plus de cent personnes inscrites, avec parfois un message d’encouragement très touchant. Aussi a-t-il paru judicieux de lancer immédiatement, non pas des chapelets vivants, mais des rosaires vivants. Une organisation a été rapidement élaborée, laquelle a permis, après quelques ajustements, de lancer huit rosaires vivants le jour des Rameaux et un neuvième le jour de Pâques. Grâce à ces premiers rosaires, il a pu être vérifié que l’organisation proposée, bien que mise en place dans l’urgence, répondait au besoin.

Devant l’accueil fait à cette proposition, il a semblé pertinent d’ajouter définitivement cette action à celles proposées par Cap Fatima et de la présenter à tous les lecteurs afin qu’ils puissent juger si elle est susceptible ou non de les aider à mieux réciter le chapelet. Cela conduira à avoir une lettre de liaison un peu plus longue que d’habitude. Mais le sujet le mérite et constitue de plus une belle façon de fêter le 3e anniversaire de Cap Fatima.

En union de prière dans le Cœur Immaculé de Marie.
Yves de Lassus


Le rosaire vivant

Organisation proposée

But du rosaire vivant

Au XIXe siècle, après les ravages causés par la Révolution, Marie-Pauline Jaricot eut l’idée, pour redonner le goût de la prière et plus particulièrement du chapelet, de regrouper 15 personnes en leur demandant de réciter chacune un mystère chaque jour. De la sorte, un rosaire complet était récité chaque jour, bien que chaque personne ne récite qu’une dizaine. (Voir la présentation du rosaire vivant dans la dernière lettre de liaison.)

Le but du rosaire vivant est de nous conduire petit à petit à réciter un chapelet tous les jours, voire un rosaire complet pour ceux qui n’ont plus d’obligations familiales ou professionnelles. Pour cela, il est demandé de commencer par réciter chaque jour une dizaine de chapelet en méditant un mystère pendant un certain temps.

Attribution des mystères à méditer

L’organisation adoptée par Marie-Pauline Jaricot était la suivante : chaque membre d’un rosaire vivant se voyait attribuer un mystère par tirage au sort. Il devait réciter sa dizaine de chapelet en méditant sur ce mystère pendant un mois. Au bout d’un mois, chacun se voyait attribuer un nouveau mystère par un nouveau tirage au sort et ainsi de suite jusqu’à ce que chacun ait médité tous les mystères du rosaire.

À l’époque de Marie-Pauline Jaricot, les moyens de communications n’étant pas ceux d’aujourd’hui, cette organisation était sûrement pertinente ; elle l’est probablement moins aujourd’hui. Ainsi, de nos jours, lorsqu’il arrive que des paroisses organisent des rosaires vivants, les mystères à méditer sont changés tous les jours, ce qui demande une organisation un peu compliquée.

Comme l’objectif est de découvrir (ou d’approfondir) le rosaire, il semble préférable de méditer quelques jours de suite sur le même mystère, sans toutefois aller jusqu’à un mois. C’est pourquoi il est proposé de changer de mystère une fois par semaine, le dimanche. Méditer sept jours de suite sur le même mystère est une durée suffisamment longue pour bien s’en imprégner, mais pas trop tout de même pour ne pas entraîner de lassitude.

Constitution des rosaires

Les groupes de quinze personnes sont constitués dans l’ordre d’arrivée des inscriptions sur la page du site consacrée à cet effet, laissant ainsi à la Providence le soin de les constituer. Toutefois, en cas d’inscription groupée de plusieurs personnes, l’ordre est légèrement modifié pour permettre à ces personnes d’être, si possible, dans le même rosaire.

Attribution des mystères

Plutôt qu’un tirage au sort hebdomadaire qui conduirait à une organisation compliquée, l’attribution des mystères se fait en utilisant l’enchaînement habituel des mystères. Au départ, les mystères sont attribués dans l’ordre d’inscription : 1re personne inscrite à un nouveau rosaire => 1er mystère joyeux, 2e personne inscrite => 2e mystère joyeux, et ainsi de suite jusqu’à ce que le rosaire soit complet. Ensuite, chacun change de mystère chaque dimanche en suivant l’ordre traditionnel de succession des mystères. Un tableau indiquant le mystère que chacun doit méditer chaque semaine est établi et envoyé à chaque membre du groupe dès qu’un rosaire est complet. (Voir exemple de tableau ICI)

Durée de l’engagement

Il convient de fixer une limite à l’engagement pris. En prévoyant de méditer une semaine sur chacun des quinze mystères du rosaire, cela conduit à un engagement de quinze semaines, c’est-à-dire trois mois et demi, durée qui paraît raisonnable. De la sorte, au bout de ces trois mois et demi (cent cinq jours exactement), chacun aura récité 7 rosaires complets puisqu’il aura médité sept jours de suite sur chacun des mystères. De plus, chaque jour, il aura reçu les grâces attachées à la récitation d’un rosaire complet, bien que n’ayant récité qu’une dizaine de chapelet. (Voir les grâces attachées au rosaire vivant dans la dernière lettre de liaison.)

À l’issue de ces cent cinq jours, l’engagement prend fin. Il est à souhaiter qu’à ce moment-là, beaucoup auront pris goût à la récitation du chapelet et décideront de le réciter chaque jour en entier. Toutefois, ceux qui souhaiteraient poursuivre, pourront se réinscrire : ils seront alors intégrés à un nouveau groupe.

Attention : s’inscrire constitue un véritable engagement vis-à-vis du groupe dans lequel on est inscrit, car en cas de défection, le rosaire ne sera pas complet et le groupe n’aura pas les grâces attachées à sa récitation. Certes, Dieu ne compte pas. Mais Il respecte la liberté humaine et laisse l’homme supporter les conséquences de ses actes lorsqu’il ne tient pas ses engagements. Il est donc important, une fois qu’on a intégré un rosaire de bien réciter sa dizaine pendant trois mois et demi, selon les indications figurant dans le tableau reçu.

Cependant, si, pour une raison grave, un membre souhaite interrompre sa participation, il lui est demandé de le signaler avec quelques jours de préavis : il sera alors relevé de son engagement et une autre personne sera désignée pour prendre sa place, de façon que le rosaire commencé puisse continuer avec toujours quinze membres. Cette procédure doit toutefois rester exceptionnelle.

À cet effet, pour permettre d’effectuer ce remplacement le plus rapidement possible, ceux qui accepteraient de faire un tel remplacement sont priés de l’indiquer en cochant la case prévue à cet effet lors de leur inscription. Lorsque le rosaire prendra fin, ils n’auront pas médité sur tous les mystères, mais ils auront permis qu’un rosaire ne soit pas interrompu.

Nombre de mystères à méditer

Il est proposé d’adopter la disposition traditionnelle à trois groupes de mystères : joyeux, douloureux, glorieux. En effet, depuis plusieurs siècles, des grâces spéciales sont attachées à la récitation d’un rosaire complet comprenant la méditation des trois moments clés de notre salut : la Nativité, la Passion et la Résurrection de Notre-Seigneur. Il n’est pas possible qu’un rosaire récité dans ces conditions n’ait plus les mêmes grâces de nos jours.

De plus, passer à quatre groupes de mystères reviendrait à allonger le temps pour réciter un rosaire complet (20 semaines au lieu de 15) alors que l’engagement sur trois mois et demi est déjà long. Ensuite, avec 60 personnes, cela conduirait à n’organiser que 3 rosaires vivants au lieu de 4. Même si l’objectif n’est pas de les multiplier à tout prix, ce serait tout de même dommage.

Enfin, dans la lettre apostolique Rosarium Virginis Mariae du pape Jean-Paul II, il n’est dit nulle part qu’il est obligatoire de réciter les mystères lumineux. La façon classique de dire le rosaire n’a jamais été abolie et reste donc en vigueur dans l’Église. En particulier, elle conserve toutes les grâces et indulgences qui lui sont attachées depuis plusieurs siècles, car aucun texte n’est venu suspendre ces grâces depuis la publication de Rosarium Virginis Mariae.

Il y a encore de nombreuses autres raisons expliquant ce choix, mais il serait trop long de les exposer ici. Ce sera peut-être l’objet d’une prochaine lettre de liaison.

Toutefois, ceux qui ne souhaiteraient pas se limiter à la méditation de 15 mystères, peuvent bien évidemment organiser eux-mêmes leur propre rosaire vivant. Mais en ce qui concerne Cap Fatima, les rosaires organisés ne comporteront que trois séries de cinq mystères.

Pour ceux qui récitent déjà leur chapelet tous les jours

Ceux qui ont déjà l’habitude de réciter leur chapelet tous les jours peuvent parfaitement faire partie d’un rosaire vivant. Dans ce cas, la dizaine du rosaire vivant vient s’ajouter aux cinq dizaines de leur chapelet quotidien. En effet, d’une part l'esprit du rosaire vivant est de méditer le même mystère pendant un certain temps afin de l'approfondir ; d’autre part, une fois qu’un mystère a été attribué, il faut impérativement le réciter une semaine complète sans en changer, sinon le rosaire serait incomplet puisque aucune des autres personnes du groupe ne médite ce mystère.

Or, pour le chapelet quotidien, normalement on alterne les mystères d'un jour sur l'autre, afin de réciter deux rosaires dans la semaine. C’est donc incompatible avec le fait de devoir méditer le même mystère pendant sept jours de suite, ou alors il faudrait réciter les mêmes mystères (joyeux, douloureux ou glorieux) pendant cinq semaines de suite, ce qui conduirait à ne plus réciter deux rosaires par semaine dans le cadre du chapelet quotidien.

La seule solution est donc de dissocier les deux : réciter son chapelet tous les jours, ce qui permet de réciter deux rosaires par semaine ; réciter en plus la dizaine du rosaire vivant, ce qui fait bénéficier chaque jour des grâces attachées à la récitation complète du rosaire. Mais ce n'est pas bien difficile, car si on récite le chapelet le soir en famille, il est facile d'ajouter une dizaine de chapelet le matin, en allant à son travail par exemple.

Textes de méditation

Il sera probablement utile pour certains de disposer de textes pour aider à la méditation des différents mystères. Nous allons essayer d’en mettre sur le site. Mais si vous connaissez des textes qui soient libres de droit et puissent être mis sur le site de Cap Fatima, n’hésitez pas à nous les communiquer.

Il est également souhaitable de profiter de l’avantage que procure le fait de n’avoir qu’un mystère à méditer pendant toute une semaine pour réfléchir dans la journée à ce mystère, en essayant aussi de découvrir des textes aptes à mieux nous le faire comprendre, afin que, chaque jour, en récitant notre dizaine, notre méditation soit un peu plus profonde. Et si, lors de vos recherches, vous trouvez un texte qui vous a plu ou aidé, n’hésitez pas à nous le communiquer.

Visibilité de la communauté

Afin de montrer à tous le caractère vivant de notre communauté, chaque rosaire créé sera mis sur le site avec la date de début, la date de fin, ainsi que le prénom et l’initiale du nom de chacun des quinze participants, ceci dans le double but, d’une part de montrer l’existence concrète de la petite communauté, d’autre part de vérifier que votre participation a bien été prise en compte. Si vous constatez un oubli, n’hésitez pas à le signaler.

Pour s'inscrire à un rosaire vivant, cliquez ICI.

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