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1) Le 13 juillet 1917 à Fatima, Notre-Dame confia un secret aux petits voyants dans lequel elle annonçait : « Je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis du mois ». (Voir le message de Fatima)
2) Huit ans plus tard, le 10 décembre 1925 à Pontevedra, Notre-Dame, comme elle l’avait promis, apparut à Lucie, qui était alors postulante chez les sœurs Dorothée, pour lui donner les détails de la dévotion des premiers samedis du mois et lui demander de commencer à la propager. Immédiatement, Lucie confia tout à son confesseur, don Lino Garcia, mais sans révéler le lien avec les apparitions de Fatima. Sœur Lucie, Don Lino et la supérieure mère Magalhaès commencèrent alors à propager cette dévotion. Ils en informèrent l’évêque de Leiria, Mgr da Silva, ainsi que Mgr Pereira Lopès, le confesseur de Lucie lorsqu’elle était pensionnaire à l’Asilo de Vilar, devenu depuis vicaire général. Malheureusement ni l’un ni l’autre ne réagirent.
Le 15 février 1926, toujours à Pontevedra, l’Enfant-Jésus apparut à Lucie : à sa demande, Il assouplit les conditions qu’avait fixées la Sainte Vierge deux mois plus tôt et confirma la volonté du Ciel de voir se propager cette dévotion. Malheureusement, malgré de nouvelles tentatives pour la faire approuver, ni Mgr da Silva, ni Mgr Pereira Lopès ne bougèrent.
3) En juillet suivant, Lucie fut envoyée à Tuy, au noviciat des sœurs Dorothée. Là, un de ses directeurs spirituels, le père Aparicio, convaincu de l’intérêt des apparitions de Pontevedra, lui demanda d’en mettre par écrit un récit, en précisant la relation avec les apparitions de Fatima. Cette demande plongea Lucie dans l’embarras, car elle n’avait toujours pas reçu l’autorisation de révéler le secret du 13 juillet 1917. Le 17 décembre 1927, alors qu’elle était à la chapelle, elle entendit Jésus d’une voix très claire lui donner l’autorisation de révéler le lien entre les apparitions de Fatima et de Pontevedra, mais de garder le secret sur tout le reste. Aussi ne parla-t-elle que de l’apparition du 13 juin au père Aparicio. (Voir lettre au père Aparicio).
Dès lors, le père Aparicio s’efforça lui aussi de répandre la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois. En octobre 1928, sœur Lucie et lui tentèrent une nouvelle démarche auprès de l’évêque de Leiria, mais elle n’eut pas plus de succès que les précédentes.
4) Enfin en mai 1930, le ciel fit savoir à Lucie que le temps était venu de demander au Saint-Père de consacrer la Russie au Cœur Immaculé de Marie et d’approuver la dévotion des premiers samedis du mois. Immédiatement elle en fit part à son confesseur du moment, le père Gonçalvès, dans une lettre datée du 29 mai.
Il me semble que le bon Dieu, au fond de mon cœur, agit sur moi pour que je demande au Saint-Père l’approbation de la dévotion réparatrice, que Dieu lui-même et la Très Sainte Vierge ont daigné demander en 1925, pour, au moyen de cette petite dévotion, donner la grâce du pardon aux âmes qui ont eu le malheur d’offenser le Cœur Immaculé de Marie, la Très Sainte Vierge promettant aux âmes qui chercheront à lui faire réparation de cette manière, de les assister à l’heure de la mort, avec toutes les grâces nécessaires pour qu’elles se sauvent.
La dévotion consiste, durant cinq mois consécutifs, le premier samedi, à recevoir la sainte communion, à dire un chapelet et à tenir compagnie à Notre-Dame durant quinze minutes, en méditant les mystères du Rosaire, et à se confesser, avec la même intention. Cette confession peut être faite un autre jour. Si je ne me trompe, le bon Dieu promet de mettre fin à la persécution en Russie, si le Saint-Père daigne faire, et ordonne aux évêques du monde catholique de faire également, un acte solennel et public de réparation et de consécration de la Russie aux très Saints Cœurs de Jésus et de Marie, Sa Sainteté promettant, moyennant la fin de cette persécution, d’approuver et de recommander la pratique de la dévotion réparatrice, indiquée ci-dessus. (Voir lettre au père Gonçalvès)
Cette lettre est particulièrement importante, car elle marque la date à laquelle le Ciel a formellement demandé au pape de reconnaître la dévotion des premiers samedis du mois.
Le jour-même, le père Gonçalvès fit remettre un billet à sœur Lucie lui demandant de répondre à cinq questions sur la dévotion. Le soir, sœur Lucie se rendit à la chapelle et reçut les réponses de Notre-Seigneur. Le 12 juin suivant, elle écrivit au père Gonçalvès pour l’informer des réponses du Ciel. (Voir les questions du père Gonçalvès et les réponses de sœur Lucie dans la lettre du 12 juin)
Or, dans une des réponses, Notre-Seigneur affirme que c’est Lui qui demande cette dévotion : « … le Cœur Immaculé de Marie M’a inspiré de demander cette petite réparation et, en considération de celle-ci, d’émouvoir Ma miséricorde ». Nous sommes donc en présence d’une volonté de Notre-Seigneur Lui-même ! Certes Notre-Dame l’avait déjà demandé en juillet 1917, puis en décembre 1925, mais en réalité elle ne faisait que transmettre une demande de son Fils. Car dès le 13 juin 1917, elle avait dit que cette dévotion était une volonté de son Fils : « Jésus veut établir dans le monde la dévotion à Mon Cœur Immaculé ». (Voir aussi la fiche sur la communion réparatrice des premiers samedis du mois)
Il y a donc 86 ans que le Ciel a demandé l’approbation par le Saint-Père de la communion réparatrice des premiers samedis du mois. En toute rigueur, cette reconnaissance n’a été demandée qu’après la fin des persécutions de la Russie. Mais, rien n’empêche le Saint-Père de le faire avant dès lors qu’il s’agit d’une volonté de Dieu clairement exprimée. De plus, pour le Vatican, la Russie est convertie : il n’y a donc plus à attendre. Or le Saint-Père n’a toujours pas reconnu la dévotion des premiers samedis du mois. Pourquoi ? Qu’est-ce qui l’empêche de le faire ? Il est bien triste de voir que cette demande de Notre-Seigneur n’a toujours pas été honorée. Prions pour que le Saint-Esprit éclaire notre Saint-Père afin qu’il satisfasse à cette demande.
Quant à nous, répondons généreusement à la volonté de Notre-Seigneur et de Notre-Dame, et pratiquons dès maintenant les premiers samedis du mois.
En union de prière dans le Cœur Immaculé de Marie.
Yves de Lassus
Président de Cap Fatima 2017
Informations diverses
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Samedi prochain, 4 juin, n’oublions pas le premier samedi du mois.
Pour nous aider à faire le quart d’heure de méditation demandé par Notre-Dame ce jour-là, des méditations sur les mystères du rosaire ont été mises sur le site. Vous pouvez aussi vous procurer les petits livrets d’où elles ont été tirées, sur le site Livres en famille.