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Voici une grâce obtenue par la dévotion au Cœur Immaculé de Marie dont « la puissance s’étend à toute nos nécessités ».
Cet exemple est particulièrement probant, car la guérison en question a été obtenue suite à des prières faites explicitement et essentiellement au Cœur Immaculé de Marie. Nous transmettons ici le témoignage tel qu’il nous a été transmis par son auteur, sans aucune retouche de notre part.
Début de la citation :
Par la présente, je viens témoigner de la guérison miraculeuse de mon 8ème enfant en 2008, obtenue par l'intercession du Cœur Immaculé de Marie.
Ma fillette, prénommée Bertille, était âgée de 13 mois quand la nuit du 25 mars (Annonciation) 2008 elle se mit à vomir.
Nous crûmes, ma femme et moi, à un malaise digestif mais au petit jour ses lèvres se mirent à bleuir et nous appelâmes les secours. En attendant, paniqués et démunis, nous lui fîmes absorber de l'eau de Lourdes, seule substance qu'elle ne régurgitait pas.
Elle fut évacuée aux urgences pédiatriques, où elle fit un arrêt cardiaque. Elle fut récupérée in extremis, mais son état inspirait la plus vive inquiétude aux urgentistes. Notre curé, amené par des amis, réussit à se frayer un chemin et parvint à lui administrer le sacrement de confirmation, alors même que nous étions cantonnés en salle d'attente sans recevoir de nouvelles.
Nous offrîmes notre fille en sacrifice expiatoire pour la France et pour l'Église, pour le pape en particulier, confiant tout au Cœur Immaculé de Marie auquel notre famille est consacrée depuis notre mariage. Au soir, elle vivait toujours, mais son cœur était détruit à 85%, sans explication ni diagnostic autre qu'une "cardio myopathie dilatée à paroi mince" (comprenne qui pourra).
Elle fut mise sous quantité de perfusion, intubée avec respirateur, l'horreur ! Ses organes (reins, foie, cerveau) se mirent à l'arrêt spontanément, pour soulager son cœur. Bref, elle était perdue.
Elle resta un mois en soins intensifs. Plongée dans le coma, elle en sortit puis il fut tenté de l'extuber, opération extrêmement dangereuse. La première tentative échoua. La seconde réussit vraiment miraculeusement.
Pendant ce temps, et dès le début, nous avons lancé une chaîne de prières, qui, par internet, a tourné dans le monde entier : Vietnam, Amériques du Sud et du Nord, Chine, Maghreb, Royaume-Uni, etc. Nous précisions à nos correspondants, qui relayaient de façon incroyable, que nous voulions que soit invoqué exclusivement le Cœur Immaculé de Marie.
Et alors, nous vîmes de quoi est capable le Cœur de Marie. C'est un rouleau compresseur, auquel rien ne résiste. Des protestants, des musulmans se sont tournés vers le Cœur de Marie et ont récité des ave. J'ai le souvenir de témoignages de conversion.
Dans le même service, une enfant plus grande était dans le coma. Son cerveau était atteint. Ses parents, pas du tout pratiquants, nous côtoyaient par la force des choses. Un jour, la maman nous demanda comme nous faisions pour tenir. Nous leur expliquâmes notre dévotion. Nous lui proposâmes de lui donner de l'eau de Lourdes le lendemain. Ce que nous fîmes, non sans conseiller de réciter des Ave. La maman nous déclara ne plus savoir ses prières d'enfance, mais nous dit qu'elle essaierait.
Quand elle nous apprit le prénom de son enfant - Lucie ! - nous crûmes y discerner un intersigne, tant Fatima occupe dans notre vie une place centrale (nous nous sommes mariés intentionnellement un 13 octobre). Nous associâmes Lucie à notre chaîne de prières. Le lendemain matin, la maman vint nous trouver bouleversée. Non seulement elle avait donné de l'eau de Lourdes à sa fille, mais elle avait aussi retrouvé ses prières. Et l'enfant, dans le coma depuis plusieurs mois, s'était assise brutalement sur son lit et avait déclaré à sa mère : « J'ai faim ! ».
À force de prières et de recours au Cœur Immaculé de Marie, Bertille et Lucie sont sorties de réanimation pédiatrique un mois plus tard, le même jour !
Puis Bertille s'est retrouvée en pédiatrie intensive, avec un traitement cardiaque très lourd. Une greffe de cœur était exclue car elle était trop petite. Un midi, elle bénéficia de sa première autorisation de sortie, pour une courte durée. C'était un dimanche, à 10h45. Ma femme m'appela. J’étais à l'église avec nos 7 autres enfants. Vite, j'allais trouver notre curé pour lui annoncer l'incroyable nouvelle : « Bertille arrive ! ». Joie ineffable. L'archevêque du lieu, qui connaissait l'histoire, avait conféré à Bertille le privilège de communier au plus tôt, dès que son état le permettrait. Le curé décida que cela se ferait après la messe. Réunis au pied du maître autel avec nos amis innombrables qui avaient prié avec une ferveur incroyable le Cœur de Marie, Bertille reçut le viatique. Tout le monde pleurait.
Pour autant, elle n'était pas tirée d'affaire. Son cœur était fichu, et le cardio était très pessimiste. L'archevêque, lors de notre entrevue, m'avait dit y voir le figuratif du cœur malade de l'Église, que nous, parents, étions comme Jésus et Marie au calvaire, faisant ainsi par notre sacrifice œuvre de corédemption. Je n'en revenais pas de telles paroles. Vraiment, nous avions fait le sacrifice expiatoire de notre fille qui, mystérieusement endurait un labeur de souffrances indicibles, spécialement aux intentions du pape et de la Russie, comme l'ont enseigné les petits voyants de Fatima. Si bien que même Benoît XVI a prié pour Bertille, car des amis en partance pour Rome avaient remis à l'intention du pape une photo de Bertille avec, collée au dos, une image de Notre-Dame de Fatima. Et nous avons reçu peu après un petit carton nous assurant que le Saint-Père priait pour elle. Il priait ainsi pour celle qui souffrait pour lui seul. Émouvant non ?
Le mois de juin passa avec de chaudes alertes. Je suis parti à Lourdes un vendredi avec mes aînés. Sitôt arrivé, ma femme m'appela en catastrophe pour m'annoncer que Bertille était repartie aux urgences pédiatriques. Je décidais de rester malgré tout, car c'était une année de jubilé, jusqu'au dimanche, et ce sacrifice me fut très pénible. J’étais bien persuadé de retrouver ma fille morte en rentrant. Mais il n'en fut rien.
Peu après, nous prenions nos vacances en juillet. Bertille nous fut rendue, avec un traitement très lourd et très dangereux à prendre à la maison. Nous allâmes à Pontmain pour le premier samedi du mois pour accomplir nos dévotions réparatrices, demandées par la Sainte Vierge à Fatima. J'eus alors la certitude intime qu'il se passait quelque chose de décisif. Le mois passa effectivement tranquillement, sans aucune alerte.
Début août, nous avions rendez-vous avec le cardio pédiatre. Il allongea Bertille sur la table et l'ausculta par échographie. Il manipula sa souris pendant un temps incalculable, en fronçant les sourcils et en marmonnant. Nous redoutions le pire.
En fin d'examen, le médecin nous dit : « Bon, ben on arrête tout traitement, le cœur est parfaitement normal ». « Comment ça on arrête tout ? La digoxyne, dont vous nous aviez dit que même en cas d'amélioration, elle devrait en prendre à vie ? » « On arrête tout ! ». « Bien docteur ».
Voilà donc ce témoignage véridique, mais non exhaustif car ces 3 mois d'épreuves furent denses et riches en grâces. Dès que nous touchions le fond du gouffre et de la désolation, un petit signe d'encouragement surnaturel nous incitait à tenir bon et à garder confiance. Plusieurs fois, nous surprîmes notre bébé dans son berceau d'hôpital, en conversation silencieuse avec une petite statue de la Sainte Vierge. Elles conversaient, à n'en point douter ! Cette chambre avait été transformée en une sorte de petite chapelle. Des images pieuses étaient fixées sur chaque barreau de son lit.
Lors d'un briefing hebdomadaire, le chef de service nous déclara que son équipe (admirable !) expliquait 5% du problème. Mais qu'avec notre foi, nous expliquions les 95 autres %, et qu'il fallait continuer comme ça. De la part d'un carabin, quel bel acte de foi !
La ville entière a prié pour Bertille, je n'ose dire le monde entier. Certaines personnes nous proposaient leurs prières avec intercession de saints et mystiques divers et variés. Toujours, nous les avons repris, parfois fermement, en axant les prières vers l'unique Cœur de Marie.
Si bien que je peux dire que Bertille a été sauvée et guérie totalement (aucune séquelle, dans aucun organe) par le Cœur Immaculé de Marie, et par Lui seul. Quand elle nous a été rendue définitivement, encore bébé elle manifestait de tels élans envers la moindre image de la Vierge que nous ne doutons pas des grâces extraordinaires qui lui ont été données, mais dont elle ne conserve aucun souvenir, sinon une piété et une ferveur ardentes et touchantes, malgré ses petits défauts bien prononcés. Je sais qu'il en sera demain ainsi pour le monde, tout autant malade, au jour où le Saint-Père, entraînant l'Eglise avec lui, épousera la dévotion au Cœur Immaculé de Marie et Lui consacrera la Russie.
Fin de citation.