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Lettre de liaison n° 101 (4 décembre 2019)
Chers amis,
L’évocation de la prophétie dite de saint Malachie paraît peut-être à certains bien éloignée du sujet traité jusqu'à présent par ces lettres. Pourtant, il n’en est rien. En effet, le véritable sens de la devise finale (voir dernière lettre de liaison), outre qu’il supprime l’objection majeure quant à la possibilité d’accorder foi à ce texte, annonce le triomphe de l’Église, comme l’ont fait plusieurs autres prophéties à sa suite.
En effet, à Quito, la Sainte Vierge annonce des troubles pour la deuxième moitié du XXe siècle et ajoute que la venue du saint pape qui les effacera, sera retardée par la mauvaise conduite des prêtres. Il y aura donc un saint pape qui redressera l’Église (voir lettre de liaison n° 97, apparition du 2 février 1634).
Puis à La Salette, après avoir annoncé une période de grands troubles, Notre-Dame annonce une période de paix : « Alors se fera la paix, la réconciliation de Dieu avec les hommes ; Jésus-Christ sera servi, adoré et glorifié ; la charité fleurira partout. Les nouveaux rois seront le bras droit de la sainte Église, qui sera forte, humble, pieuse, pauvre, zélée et imitatrice des vertus de Jésus-Christ. L'Évangile sera prêché partout, et les hommes feront de grands .progrès dans la foi, parce qu'il y aura unité parmi les ouvriers de Jésus-Christ, et que les hommes vivront dans la crainte de Dieu. » (Secret, version de novembre 1878 envoyée à Léon XIII)
Enfin, à Fatima, Notre-Dame a dit : « À la fin, mon Cœur Immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira, et il sera accordé au monde un certain temps de paix. »
N’est-ce pas ce que dit en substance la 112e devise (la dernière) de la prophétie de saint Malachie : après le 111e pape de la prophétie, la Sainte Église Romaine régnera jusqu'à la fin. Or le 111e pape est Benoît XVI. Nous sommes donc proches de l’accomplissement de la 112e devise.
Mais l’Église ne s’étant jamais prononcée sur ce texte, peut-on vraiment considérer qu’il s’agit d’une prophétie ? Pour cela, il faut qu’y soit annoncé un ou des événements futurs que ni les hommes, ni le démon ne puissent prévoir, à l’instar de la prophétie du miracle du soleil à Fatima et des autres prophéties du secret du 13 juillet 1917, ou encore des prophéties de Quito.
L’original de la prophétie de saint Malachie ayant, semble-t-il, malheureusement disparu, le seul texte en notre possession est celui publié par Arnold de Wion en 1595, ce qui permit à certains commentateurs d’affirmer que c’était un faux de la fin du XIVe siècle. Toutefois, le texte de Wion étant paru au cours du 77e pontificat de la prophétie, à cette date, il restait encore 34 devises à échoir. Or, la plupart se sont réalisées, avec, pour certaines, une précision stupéfiante. Il n’est pas possible dans le cadre de cette lettre d’analyser les 34 devises. Mais analysons les plus significatives.
Après l’engouement dont elle fit l’objet immédiatement après sa parution, à partir de la fin du XVIIe siècle, la prophétie tomba presque dans l’oubli. Mais les choses changèrent radicalement avec le pontificat de Pie VI, tant la devise s’appliquait parfaitement à ce pontificat.
Pie VI
96e successeur d'Innocent II, Pie VI est élu pape le 15 février 1775. La devise qui lui correspond est : Peregrinus apostolicus, souvent traduit par "voyageur apostolique". Toutefois, en latin classique : peregrinus veut dire "étranger". C’est peregrinator qui veut dire "voyageur".
Plus précisément, dans le latin du moyen-âge, peregrinus veut dire "voyageant vers un but lointain". Or, le 22 février 1782, Pie VI, fait inouï pour l’époque, entreprit le voyage à Vienne pour y rencontrer l’empereur Joseph II. Car, gagné par les idées libérales, celui-ci s’était rendu coupable d’abus en matière de religion. En particulier, le 13 octobre 1781, il avait publié une « patente de tolérance » assurant la liberté de culte à toutes les communautés religieuses. L’année suivante donc, Pie VI, fidèle aux exigences de son ministère apostolique, se rendit auprès de l’empereur pour tenter de le faire revenir sur ce texte afin que la religion catholique reste la seule religion de l’empire.
Or, de même que le roi de France était appelé « Rex christianissimus » (le roi très chrétien), de même, depuis saint Étienne, l’empereur d’Autriche était appelé : « Sa Majesté Apostolique ». Ainsi, « Peregrinus apostolicus » indiquait non seulement la qualité du voyageur, le pape, successeur des apôtres, mais également le but du voyage : l’empereur d’Autriche. Et Pie VI fut le seul pape à s’être déplacé à Vienne pour rencontrer l’empereur d’Autriche.
L’événement était si rare qu’une médaille fut frappée pour l’occasion et reproduisit, sous le portrait de Pie VI, la devise malachique !
Pie VI sortit une deuxième fois du Vatican. En effet, au début de 1798, Bonaparte qui avait envahi la Lombardie deux ans plus tôt, marcha sur Rome. Le général Berthier y entra le 15 février 1798. La République fut proclamée et le 19 février, Pie VI se vit donner l’ordre de quitter la ville au plus vite. Le pauvre pape qui avait 80 ans, fut donc obligé de fuir, d’abord à Sienne où il arriva le 25 février. Deux mois plus tard, le 2 juin, il fut enfermé dans la chartreuse de Florence. Enfin, le 28 mars 1799, le Directoire le trouvant trop près de Rome voulut l’en éloigner, malgré l’avis des médecins qui le jugeaient incapable de voyager. Après une traversée des Alpes particulièrement douloureuse, il fut emmené d’abord à Briançon puis à Valence où, arrivé le 14 juillet, il fut enfermé dans une forteresse. Épuisé, il mourut le 29 août 1799. C’était la première fois, depuis saint Grégoire VII (1073-1085) qu’un pape mourrait en exil.
Donc par deux fois, Pie VI quitta le Vatican, premier pape à le faire depuis Paul III en 1538 qui s’était rendu à Nice pour rencontre François 1er et Charles Quint.
Autre détail proprement étonnant, même s’il n’a pas de lien direct avec la prophétie : élu quelques mois après que Louis XVI soit monté sur le trône, Pie VI choisit de mettre dans ses armoiries un vent soufflant sur des lys recourbés, préfiguration de la chute du royaume des lys une vingtaine d’années plus tard !
Pie VII
Pie VII, le successeur de Pie VI, fut élu le 14 mars 1800. 97e successeur d’Innocent II, la devise qui lui est attachée est : Aquila Rapax. C’est sûrement celle qui est la plus étonnante, tant elle s’applique à merveille à Pie VII. En effet, Napoléon, l’Aigle impérial, n’eut de cesse de menacer et d’avilir la puissance temporelle et spirituelle du pape. Dès le début des discussions sur le concordat, le Premier Consul montra sa volonté de puissance. Il essaya même de faire signer au pape un faux, à savoir le premier projet proposé, projet que le pape avait fermement refusé. Puis, après la signature, Bonaparte ajouta unilatéralement les articles organiques qui reprenaient toutes les propositions refusées par le pape, en affirmant qu’elles faisaient partie du concordat.
Devenu empereur, Napoléon exigea que le pape vienne le couronner à Paris. Pie VII dut se rendre à Notre-Dame de Paris pour le sacre de l’empereur, le 2 décembre 1804. Après le sacre, Napoléon tenta de garder le pape à Paris. Mais avant de partir, celui-ci avait signé une renonciation au cas où il serait retenu en France. Le piège ayant été déjoué, Pie VII put revenir au Vatican le 16 mai 1805.
Mais, les difficultés avec Napoléon s’aggravèrent. En 1807, Pie VII refusant de faire participer le port de Civita Vecchia au blocus continental, Napoléon fit occuper le nord de l’Italie. Le 2 février 1808, Rome fut occupée par le Général Miollis qui consigna le pape au Quirinal. Pie VII protesta vigoureusement. Lorsque le 10 juin 1809, l’Aigle impérial remplaça le drapeau du pape au-dessus du château Saint-Ange, Pie VII excommunia l’empereur. Napoléon furieux de voir ce vieillard lui résister et voulant à tout prix en finir avec l’ordre ancien, en particulier la papauté, décida de l’emprisonner. Le 6 juillet 1809 à 3h du matin, des soldats sous les ordres du colonel Radet, se saisirent du pape, qui fut conduit sous bonne escorte à Florence, là où dix ans plus tôt, Pie VI avait été emprisonné. Pie VII fut ensuite transféré à Savone où il resta trois ans. En mars 1812, il quitta Savone pour être emprisonné à Fontainebleau où il arriva le 19 juin après un voyage extrêmement pénible à cause de son état de santé. Quelques jours avant d’abdiquer, Napoléon rendit sa liberté au pape le 10 mars 1814, qui put ainsi rentrer à Rome le 24 mai suivant.
Pie VII fut donc captif de l’Aigle pendant presque 5 ans, du 6 juillet 1809 au 10 mars 1814. Il est le seul pape de l’histoire à avoir connu une telle captivité. L'Aigle fut non seulement ravisseur des trônes, mais aussi ravisseur du pape.
Ainsi, deux siècles après la publication de Wion, voilà deux devises qu’aucune intelligence humaine ou diabolique n’aurait pu élaborer. Quant à les attribuer au hasard, les probabilités sont si faibles qu’il est illusoire de vouloir trouver là l’explication. De plus, il y a encore bien d’autres réalisations stupéfiantes, ce qui rend l’explication du hasard encore plus impossible. Voyons-en encore quelques-unes en passant les pontificats de Léon XII et Pie VIII qui demanderaient trop d’explications.
Grégoire XVI
Grégoire XVI, 100e successeur d’Innocent II, fut élu le 2 février 1831. La devise qui lui correspond est : De Balneis Etruriae (De Balnes en Étrurie ou Des bains de l’Étrurie). Balnes était une ville située au cœur de l’Étrurie (l’actuelle Toscane) près de laquelle saint Romuald (950-1027) fonda son premier monastère en 1012, dans le désert de Camaldoli, d’où le nom de camaldule donné à son ordre. Or Grégoire XVI était camaldule (il en était même le supérieur général) et fut le seul pape de l’histoire à l’avoir été ! Et il mit le symbole de l’ordre (deux colombes buvant dans un calice) dans ses armoiries pontificales.
Mais pourquoi avoir parlé d’Étrurie au lieu de Toscane ? Grégoire XVI était épris d’archéologie : il fit faire d’importantes fouilles en Toscane et rassembla les trésors de la civilisation étrusque dans un musée appelé Musée étrusque, ou Musée grégorien en hommage à son fondateur !
La précision de la devise est proprement extraordinaire. Comment un esprit humain pourrait-il imaginer que 235 après lui, il y aurait un pape camaldule qui, de plus, serait passionné par la civilisation étrusque ?
Pie IX
Grégoire XVI eut comme successeur Pie IX, élu pape le 16 juin 1846. La devise qui lui correspond est : Crux de Cruce (La croix par la croix). Là encore, la réalisation de la devise est stupéfiante, car la grande croix de son règne lui vint de la famille de Savoie dont l’emblème est une grande croix blanche.
En effet, pendant tout le pontificat de Pie IX, la maison de Savoie lutta contre la papauté. Le prince Charles-Albert commença en 1848 en prenant comme prétexte la déclaration de guerre avec l’Autriche. Le pape fut obligé de s’exiler à Gaète le 24 novembre. Après l’abdication de Charles-Albert, le 22 mars 1849, son fils Victor-Emmanuel poursuivit la persécution à l’encontre du Saint-Siège. L’année suivante, grâce à l’aide d’un corps expéditionnaire français, Rome fut reconquise et Pie IX put y revenir le 12 avril 1850. Mais en 1861, Victor-Emmanuel envahit une grande partie des possessions du Saint-Siège et se déclara roi d’Italie, ne laissant au pape que Rome et ses alentours, vaillamment défendus par les zouaves pontificaux et un détachement de Français. Malheureusement neuf ans plus tard, après la chute de Napoléon III, les Français furent contraints de quitter Rome. Victor-Emmanuel en profita pour prendre Rome, dernière partie restant à la papauté. La ville tomba le 20 septembre 1870. Ainsi, une nation catholique avait pris au pape toutes ses possessions, y compris son palais du Quirinal, le maintenant prisonnier au Vatican. Et partout, le drapeau du pape fut remplacé par la croix de Savoie.
Léon XIII
Pie IX eut comme successeur Léon XIII, élu le 20 février 1878. La devise qui lui est attachée est : Lumen in cælo (Une lumière dans le ciel). Or le blason d’une des branches de la famille Pecci, dont le pape était originaire, porte une comète d’argent dans un ciel d’azur, éléments que reprit Léon XIII pour ses armoiries pontificales.
Le pontificat de Léon XIII, avec son caractère essentiellement doctrinal, illustre d'une manière admirable la légende Lumen in cælo. Car à la fin du XIXe siècle, plus que jamais, l'Église avait besoin de lumière, au milieu des théories subversives. Or, outre une douzaine d’encycliques sur le rosaire, Léon XIII publia un grand nombre d’encycliques remarquables sur le fonctionnement de la cité : Rerum novarum, Libertas praestantissimum, Immortale Dei, … ou pour dévoiler les dangers menaçant la société : Quod apostolici, Humanum genus, … En cela, le pontificat de Léon XIII constitue une véritable lumière dans le ciel.
Pie X
Saint Pie X, élu le 4 août 1903, succéda à Léon XIII. Il lui correspond la 103e devise : Ignis ardens.
Feu ardent, saint Pie X le fut d’un bout à l’autre de son pontificat, que ce soit pour le redressement spirituel, avec sa première encyclique E supremi apostolatus, le décret Quam singulari sur la communion des petits enfants, le motu proprio Tra le sollecitudini sur la musique sacrée, … mais aussi par la vigueur et la clarté avec lesquelles il condamna les erreurs de son temps : le modernisme avec l’encyclique Pascendi Dominici gregis, le Sillon avec Notre charge apostolique, la séparation de l’Église et de l’État avec Vehementer nos, etc.
De plus, homme d’une sainteté exceptionnelle, sa conduite peut, elle aussi, être qualifiée de "feu ardent" au point qu’il fut très vite canonisé (le 29 mai 1954). C’était le premier pape à être canonisé depuis fort longtemps, car le précédent pape canonisé est saint Pie V (pape de 1566 à 1572) qui fut canonisé par Clément XI en 1712.
Autre point étonnant : saint Pie X confirma la devise attribuée à son successeur. En effet, quelques mois avant le déclenchement de la première guerre mondiale, faisant allusion à la prophétie de Malachie, il confia à Mgr Bressan, l’un de ses intimes : « Après ma mort, c’est là vraiment qu’il aura Religion depopulata, la chrétienté dépeuplée. »
Benoît XV
Benoît XV, 104e successeur d’Innocent II, fut élu le 3 septembre 1914, quelques jours après le début de la première guerre mondiale qui fit plus de 18 millions de morts. La devise qui lui correspond est Religio depopulata (La religion dépeuplée). Or la guerre ravagea pendant quatre ans les deux grands pays chrétiens qu’étaient la France et l’Allemagne : les pertes furent respectivement de 1,7 millions et 2,4 millions de morts. Les noms sur les monuments aux morts parlent d’eux-mêmes. Aucun pontificat n’aura vu autant de morts en aussi peu de temps.
En outre, en 1917, la révolution russe éclata. À la mort de Benoît XV, le 22 janvier 1922, elle avait déjà fait près de 15 millions de morts.
Enfin, à ces hécatombes, il convient d’ajouter les dizaines de millions de morts dus à la grippe espagnole de 1918.
Une fois encore, la devise s’applique remarquablement bien à Benoît XV. En particulier, il est impossible de l’attribuer à son prédécesseur ou son successeur.
Arrêtons là cette brève analyse de la prophétie : ces quelques devises suffisent à la caractériser. Jamais personne ne pourra rationnellement admettre qu’elles peuvent être le fruit du hasard. Le démon peut, dans certaines circonstances, donner l’impression de prédire l’avenir, car à un instant donné, ayant une connaissance exacte de tout ce qui se passe dans le monde, il peut annoncer certains événements à court terme, annonce qui peut parfois passer pour une véritable prophétie. Mais, il lui est impossible de prédire des faits aussi précis que l’élection d’un pape camaldule 250 ans à l’avance. En effet, même si les anges sont hors du temps, Dieu ne leur permet pas de connaître l’avenir. Ainsi, le démon n’arrivait pas à savoir si Jésus était bien le Messie annoncé. C’est pourquoi il le tenta au désert. Et pourtant il connaissait le dialogue entre l’Ange et la Sainte Vierge à Nazareth, celui entre Marie et sa cousine Elizabeth, l’épisode de Jésus enseignait les docteurs au temple de Jérusalem, etc.
Voilà donc un document, très probablement rédigé au douzième siècle, ou tout au moins datant au plus tard de la fin du seizième siècle. Et il faut constater que, depuis sa publication, soit pendant près de quatre siècles, au cours de 34 règnes pontificaux successifs, il s’est avéré parfaitement exact, et souvent avec une pertinence provocante ! Certes, certaines devises restent encore obscures. Néanmoins, on n’observe aucun échec patent.
C’est sans doute ce qui explique que, sur les quelques 400 commentateurs du texte, près de 90 % sont des ecclésiastiques (certains, il est vrai, pour le critiquer). De plus aucun de leurs écrits n’a été condamné par l’Index. Après la publication de 1595, d’éminentes personnalités comme les pères Henriquez ou Cornelius a Lapide crurent à son authenticité. Il faudra attendre la deuxième moitié du XVIIe siècle pour voir les premières critiques, lesquelles ont été réfutées depuis. L’abbé Joseph Maître, auteur de deux ouvrages de 880 et 780 pages, publiés respectivement en 1901 et 1902, défendant magistralement l’authenticité de la prophétie, obtint l’imprimatur de son évêque et reçut même une lettre de remerciement du cardinal Rampolla, secrétaire d’État.
De plus, plusieurs papes firent frapper des monnaies ou des médailles avec la devise correspondant à leur pontificat ou mentionnèrent la prophétie, comme nous l’avons vu pour Pie VI ou Pie X.
Tous ces éléments font que, même si le texte eut, et a encore, des détracteurs, il ne peut pas être rejeté d’un simple revers de main : il mérite qu’on regarde d’un peu plus près quel crédit lui apporter. S’il s’agit d’un faux, il faut reconnaître que le faussaire lui-même a été prophète ! Or il est impossible que Dieu puisse accorder à un faussaire une grâce aussi exceptionnelle que le don de prophétie.
Nous verrons dans la prochaine lettre ce qu’il est possible de tirer de cette prophétie pour notre époque.
En union de prière dans le Cœur Immaculé de Marie.
Yves de Lassus