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Ainsi Notre-Dame demande deux choses : la consécration à son Cœur Immaculé (ici celle de la Russie, mais cette demande peut s’entendre de façon plus générale) et la communion réparatrice des premiers samedis du mois. De plus, elle prend soin d’en préciser les conséquences : si on répond à ses deux demandes, la paix reviendra et ceux qui sont dans l’erreur se convertiront. Si on ne le fait, il se passera l’inverse, à savoir que les erreurs se répandront dans le monde et provoqueront guerres et persécutions. Le choix ou non de suivre les demandes de Notre-Dame n’est donc pas anodin. Mais ce qu’il est important de noter ici, c’est que la Sainte Vierge a associé les deux demandes. Elle a bien dit : « Si l’on écoute MES demandes ». Elle n’a pas dit : « Si l’on écoute l’une de mes demandes » ! Donc, si nous voulons la paix et la conversion des pécheurs, nous devons nous consacrer au Cœur Immaculé de Marie ET communier en esprit de réparation le premier samedi du mois. Il y a là, pour notre conduite, une indication précieuse.
En effet, au cours de l’année qui vient, le Saint-Père nous demande d’être miséricordieux envers notre prochain, comme le Christ l’est envers nous. Or, n’est-ce pas une belle manière d’être miséricordieux que de prier pour la conversion des pécheurs ? Et la Sainte Vierge nous dit précisément comment faire : se consacrer à son Cœur Immaculé et communier en esprit de réparation le premier samedi de chaque mois.
Sur ce point, il faut vraiment être convaincu de la puissance de cette dévotion. Pour l’illustrer, voici le témoignage d’une femme de Guimaraes (nord du Portugal), paru dans le bulletin d’août 2001 de la Croisade eucharistique des enfants au Portugal. Cette femme raconte qu’elle avait un frère rapatrié du Mozambique, qui était un révolté et un blasphémateur. Il avait abandonné son épouse légitime pour vivre avec une autre femme dont il avait deux enfants. Pour obtenir du Cœur Immaculé de Marie sa conversion, sa sœur fit pour lui et à sa place, la dévotion des cinq premiers samedis du mois. Et voici la suite :
Au début d’août 1981, mon frère allait très mal. Quand on lui demanda s’il voulait un prêtre, il proféra des blasphèmes contre les prêtres. Comme la maladie s’aggravait, il fut admis à l’hôpital de Braga. Les autres malades disaient qu’il n’avait pas un moment de repos, ni de jour, ni de nuit, et qu’il ne laissait personne en paix. À la grande stupéfaction de tous, le 18 août 1981, il demanda plusieurs fois un prêtre. Deux prêtres vinrent, qui lui administrèrent les derniers sacrements. À peine étaient-ils partis qu’il pencha la tête sur le côté et mourut immédiatement. Ce fut sans doute le Cœur Immaculé de Marie qui sauva mon pauvre frère qui avait été si pécheur. Je ne voulais pas le regarder une fois qu’il fut mort, craignant qu’il n’eut le visage aussi déformé qu’il ne l’avait durant sa maladie. Mais je ne pus résister et m’approchais durant la messe, qui eut lieu à la chapelle de l’hôpital. Il ne paraissait plus le même homme ! Il était très beau, souriant. Il semblait que son amertume s’était transformée en joie.
[Note : Au Portugal, la messe de funérailles a toujours lieu en présence du cercueil ouvert, et l’on peut ainsi voir le visage du défunt durant la cérémonie. C’est une coutume très enracinée dans la population, à tel point que la messe de funérailles est appelée communément "messe du corps présent".]
Aussi, au cours de cette année de la Miséricorde, pour obtenir la conversion de nombreux pécheurs, soyons nombreux non seulement à nous consacrer au Cœur Immaculé de Marie (voir ICI toutes les dates proposées pour ces consécrations), mais aussi à pratiquer la communion réparatrice (voir la fiche sur ce sujet) chacun des 11 prochains premiers samedis du mois. Ainsi nous répondrons à la fois à la demande du Saint-Père et à celle de Notre-Dame.
De plus, si nous sommes convaincus de la beauté et de la puissance de la dévotion au Cœur Immaculé de Marie et en particulier de la consécration, nous ne pouvons pas garder pour nous un tel trésor : nous devons le partager avec notre entourage. C’est un véritable devoir de charité. Pour cela, il y a un moyen facile : envoyer à une ou deux personnes la lettre de liaison. Ceux qui seront ainsi touchés, seront peut-être contents de la recevoir.
Bonne et sainte année de la Miséricorde. Et bonnes fêtes de Noël.
En union de prière dans le Cœur Immaculé de Marie.
Yves de Lassus
Président de Cap Fatima 2017
Chronique du projet
Conscient de notre devoir de faire connaître les bienfaits de la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, après avoir contacté les plus convaincus, il était indispensable d’approcher ceux qui le sont moins, d’aller "aux périphéries" comme dirait le Saint-Père. Aussi avons-nous entamé une diffusion beaucoup plus large de cette lettre de liaison.
L'inconvénient est qu'il arrive parfois que l’on importune certains destinataires qui nous reprochent d’agir ainsi. Fallait-il le faire ? C'est une question délicate, car il faut savoir rester discret. Pourtant saint Paul n'hésite pas à dire : « Je t'adjure devant Dieu et le Christ Jésus (...), proclame la parole, insiste à temps et à contretemps, reprends, menace, exhorte, toujours avec patience et le souci d’enseigner ». (2e Épître à Timothée, IV, 1-2) C’est pourquoi nous avons choisi d’envoyer cette lettre de liaison à un grand nombre de personnes non abonnées (sans toutefois aller jusqu’à les "menacer" !). Que celles et ceux qui n’apprécieraient une telle façon de faire ne voient pas là une atteinte à leur liberté, mais le souci légitime de notre part de partager un véritable trésor. S’ils n’en veulent pas, il leur suffit de se désabonner à l’aide du lien situé à la fin de cette lettre. Mais les nombreux témoignages de reconnaissance que nous avons reçus démontrent le bien-fondé de cette démarche.