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Quelques auteurs ont essayé de contester la réalité de cette danse du soleil en affirmant qu’elle était le fruit d’une hallucination collective ou d’un OVNI. Mais plusieurs faits ne concordent pas du tout avec cette explication.
En premier lieu, le ciel fut couvert toute la matinée : personne ne pouvait donc se douter que le phénomène proviendrait du soleil puisqu’on ne le vit pas de toute la matinée et que le ciel ne se dégagea qu’au tout début de l’apparition. Au contraire, beaucoup s’attendaient à un miracle d’un tout autre genre et pensaient que la guerre finirait ce jour-là d’une manière extraordinaire. Il est donc exclu qu’il puisse s’agir d’une hallucination collective.
Ensuite, les habits trempés par la pluie tombant depuis le début de la matinée se retrouvèrent secs après le bref quart d’heure que dura la danse du soleil. Là encore, il est impossible d’attribuer ce phénomène à une imagination collective.
Mais surtout, la danse du soleil fut observée par des personnes situées à plusieurs kilomètres de la Cova da Iria. Voici deux témoignages.
Le poète Alfonso Lopes Vieira qui se trouvait dans sa maison de campagne située au bord de l’océan à Sao Pedro, à quarante kilomètres de Fatima, put observer le phénomène. Il raconta : « En ce jour du 13 octobre alors que je n’avais pas gardé le souvenir des prédictions des petits bergers, je fus émerveillé par un spectacle éblouissant dans le ciel, pour moi entièrement nouveau, auquel j’ai assisté de ce balcon ». (Témoignages sur les apparitions de Fatima par le père De Marchi, p. 204)
Les habitants d’Alburitel, village situé à une dizaine de kilomètres de Fatima, le virent aussi.
J’avais alors neuf ans à peine, raconte l’abbé Inacio Lourenço Pereira. Je fréquentais l’école primaire de mon pays natal, petit village perché sur une colline solitaire, juste en face de la montagne de Fatima, à dix ou onze kilomètres de distance. Il était midi environ, lorsque subitement, nous fûmes alarmés par les cris et les clameurs des hommes et des femmes qui passaient sur la voie publique devant l’école. (...) Dehors, sur la place, les gens rassemblés pleuraient et criaient, montrant le soleil, sans même entendre les questions que leur posait notre institutrice toute angoissée...
(...) Je regardais fixement l’astre ; il me paraissait pâle et privé de son éblouissante clarté ; il semblait un globe de neige tournant sur lui-même. Puis, tout à coup, il parut descendre en zigzag menaçant de tomber sur la terre.
Affolé, absolument affolé, je courus me mettre au milieu des gens. Tous pleuraient, attendant d’un moment à l’autre la fin du monde. (...)
Pendant les longues minutes du phénomène solaire, les objets placés près de nous reflétaient toutes les couleurs de l’arc-en-ciel... Nos visages étaient tantôt rouges, tantôt bleus, tantôt jaunes, etc. Ces phénomènes étranges augmentaient notre terreur.
Au bout de dix minutes, le soleil reprenait sa place de la même manière qu’il était descendu, toujours pâle et sans éclat. (Fatima, merveille du XXe siècle du chanoine Barthas, p. 136)
Le plus extraordinaire, c’est que les adversaires des apparitions, très nombreux à l’époque, n’ont jamais pu produire un seul témoignage de quelqu’un affirmant n’avoir rien vu ce jour-là ! Ils ont tenté de prouver qu’il s’agissait d’un phénomène naturel, mais n’ont jamais osé prétendre qu’il ne s’agissait que d’une hallucination. (Voir les deux articles du journal O seculo mis sur le site) Mais, même en admettant que ce soit un phénomène naturel, comment de jeunes enfants incultes ont-ils pu le prévoir trois mois à l’avance ?
Il est donc incontestable que, le 13 octobre 1917 à Fatima, il se produisit un phénomène extraordinaire. Quelle peut en être la signification ? Le cardinal Luciani, futur pape Jean-Paul 1er, se posait la question le 23 juillet 1977, un an avant son élection au pontificat :
Aujourd’hui, il est à la mode de scruter ces "signes des temps", si bien que nous assistons à une inflation, à une pluie de "signes des temps". Aussi je crois qu’il est permis de rappeler (avec une foi humaine) ce "signe" du 13 octobre 1917, qui a été attesté même par des anticléricaux et des incrédules. Et, à travers ce signe, il est opportun de réfléchir sur les choses qu’il évoque. (Cité dans Toute la vérité sur Fatima, t. 4, p. 322)
Ce miracle est d’abord la marque absolument irréfutable d’une intervention divine. Il cautionne les apparitions de Fatima comme aucune autre apparition ne l’a été. Et si le Ciel les a marquées d’un signe aussi extraordinaire, ce n’est pas gratuitement. Ce miracle est là pour montrer l’exceptionnelle importance du message délivré par Notre-Dame, en particulier la révélation d’une volonté divine :
Dieu veut établir dans le monde la dévotion au Cœur Immaculé de Marie.
À qui l’embrassera, Notre-Dame promet le salut.
Or notre salut éternel est bien la chose la plus importante pour nous ici-bas. Un moyen qui nous donne l’assurance de l’obtenir mérite donc bien d’être marqué par un signe extraordinaire.
En union de prière par les cœurs de Jésus et Marie.
Yves de Lassus
Petite chronique du projet
Nous sommes désormais une petite armée au service de Notre-Dame dans la lutte qu’elle mène contre le prince de ce monde. Cette armée a un nom, CAP Fatima 2017, et un étendard, le logo avec le Cœur Immaculé de Marie entouré d'épines. Mais tout soldat qui veut s'enrôler dans une armée doit signer un engagement et porter un uniforme. Pour nous, cet engagement, c'est la consécration au Cœur Immaculé de Marie ; et l’uniforme, c’est le scapulaire de Notre-Dame du Mont Carmel. (Voir la fiche sur la dévotion au Cœur Immaculé de Marie)
Concernant la consécration, elle peut se faire de façon individuelle ou collective. Mais pour bien préparer les consécrations collectives, il convient en premier lieu de se consacrer individuellement. C’est pourquoi, il vous est proposé une première consécration individuelle le 8 décembre prochain. Elle sera précédée d’une période de préparation de 30 jours afin de bien saisir la signification et l’importance d’une telle consécration. Des précisions vous seront données sur le site de CAP Fatima 2017 ainsi que dans la prochaine lettre de liaison.